Epargne : après l’or investissez dans les diamants !

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Par Charles Sannat Modifié le 26 février 2015 à 7h48

Assurances vie et livrets peu rentables, actions et obligations risquées, produits bancaires exposés au risque de faillite, immobilier peu rentable… vers quel type de placement les Français peuvent-ils se tourner pour sécuriser leur épargne ? L’or et l’argent, toujours, monnaies anticrise par excellence, mais quel autre produit d’épargne tangible, hors circuit bancaire, rentable, avec une fiscalité avantageuse et que l’on peut échanger facilement contre des liquidités en dehors des périodes de crise ? Le diamant.

Pourquoi le diamant ?

Attrayant et sécurisant, le diamant : un produit d’épargne (presque) comme un autre. Si le diamant n’était pas un produit si rare et recherché, il pourrait être un produit d’épargne "courant". Même s’il ne l’est pas tout à fait, c’est un produit de diversification au sein d’une épargne tangible, pas concurrent mais complémentaire des métaux précieux (or et argent métal). En tant qu’actif tangible rare et précieux, le diamant a et aura toujours de la valeur. Mais contrairement à l’or, c’est plutôt un placement, un investissement de relance mais qui n’est pas conçu pour protéger des crises.

En période de crise, on préfèrera revendre son or ou son argent qui constituent les meilleures monnaies ; mais le diamant a trop de valeur pour s’échanger contre du cash ou des biens de consommation courante. Le diamant peut s’échanger contre des liquidités en dehors d’un contexte de crise. Le diamant est un placement qui accompagne plutôt la croissance, dans l’optique de consolider le reste de son épargne, et il peut s’envisager comme un plan d’épargne de précaution de moyen et de long terme.

Une fiscalité avantageuse

Le diamant en tant que produit d’investissement bénéficie d’une fiscalité avantageuse. Les diamants entrent dans la fiscalité des bijoux et assimilés (diamants ni montés ni sertis), à l’exclusion des biens à usage industriel. La TVA s’applique au taux normal à l’achat. À la revente, deux possibilités de régime fiscal s’offrent au diamant : - une taxe forfaitaire de 5,5 % à chaque revente effectuée ; - ou une taxe de 34,5 % sur la plus-value réalisée, avec exonération totale de taxe au bout de 12 ans de détention, et une franchise de 5 000 € (cf. BOI : para IV. Opérations exonérées, paragraphe 220).

Pour l’impôt sur la fortune, il y a une prise en compte dans le calcul de la base imposable. Sauf que dans la cas de la plateforme InvestDiamond, située en zone franche en Suisse (au port franc de Genève), les diamants ne supportent aucune TVA, ce qui permet de s’affranchir de ce frottement fiscal qui est carrément un grincement lorsque l’on parle de plus de 20 % désormais. En clair, un ticket d’entrée très faible (moins de 20 euros la part), un stockage en zone sécurisée et surtout plus de problème de taxation grâce au port franc de Genève.

Un produit qui dure, un marché stable

Si de par les qualités qui lui sont inhérentes le diamant résiste à tout, y compris aux fluctuations monétaires, le marché du diamant lui-même est on ne peut plus stable. Depuis son existence, l’univers du diamant a toujours survécu aux crises les plus graves (monétaires, systémiques, économiques, (géo)politiques…). Même lors de la bulle du diamant dans les années 80 (où les investisseurs se sont mis à faire n’importe quoi, à spéculer sur un type unique de diamant), les prix du diamant ont été relativement amortis.

Bien sûr, il peut y avoir quelques dommages collatéraux en cas de crise, pour tous les travailleurs qui gravitent autour du diamant (mines, orfèvres, bijoutiers…) mais les prix du diamant restent relativement stables, ce qui met les investisseurs à l’abri. Comment les prix arrivent-ils à se maintenir ? Plusieurs raisons à cela. Déjà, l’univers du luxe est souvent épargné en cas de crise économique. En 2008, par exemple, des ventes aux enchères de diamants ont atteint des records. Ensuite, le marché du diamant se tient, ne serait-ce que par ses traditions solidement ancrées. C’est un système autorégulé, qui fonctionne en autarcie, indépendamment des États et des géants de la finance, qui possède ses propres tribunaux en cas de litige interne…

Le monde du diamant, un quasi-monopole, fonctionne ainsi depuis son fondement par Cecil Rhodes. La "stratégie du robinet" participe à ce fonctionnement inhérent au monde du diamant. Elle consiste à fermer les mines quand la production de diamants est trop importante et à ressortir les diamants de leur réserve quand la demande n’est pas assez forte pour stimuler la demande et maintenir le prix élevé des diamants. On "organise la rareté". C’est ainsi que la stabilité des prix est organisée au sein de l’empire du diamant et cela fonctionne depuis le début.

Pourquoi maintenant ?

Le contexte économique mondial se prête particulièrement à l’investissement dans le diamant. Les récentes déclarations de la FED qui laissent entendre que les États-Unis vont arrêter leur politique monétaire accommodante vont dans ce sens, ce qui n’est pas sans répercussion sur le cours de l’or d’ailleurs ! Les allégations de reprise économique qui permettraient au dollar de se requinquer ont plombé le cours de l’or ces dernières semaines. Dans une optique de sécurisation de l’épargne, c’est le moment d’acheter de l’or (et de l’argent) à bon prix, mais côté épargne rentable, il est peut-être pertinent d’aller chercher ailleurs, un placement qui pourrait être plus dynamique sans pour autant perdre de vue l’essentiel… posséder un actif tangible !

Un marché en bonne santé

Le cours des prix du diamant est en augmentation presque constante depuis les années 80, sa rareté et la demande en diamants augmentant parallèlement avec l’épuisement des gisements diamantifères. La demande en diamants de haute qualité en Chine est garante de la bonne santé du secteur. Selon le rapport de Bain & Company, "The Global Diamond Industry" (2012), le marché de la joaillerie en Chine est en plein essor, le pays étant très vite passé 2e sur le marché de la joaillerie diamant, avec un taux de croissance annuel de 32 % depuis 2005.

Des réserves qui s’épuisent et une demande en hausse

Les réserves mondiales de diamant s’épuisent et devraient avoir atteint leur rendement maximal vers 2030. Selon l’étude "Global rough diamond supply 2013" publiée par Resource Investor, "on s’attend que la demande mondiale de diamants devrait croître à 5,9 % par an jusqu’en 2020, tout porte à croire que l’offre devrait augmenter de 2,7 % par rapport à la même période". Or comme toutes les matières qui se raréfient, la valeur du diamant ne peut qu’augmenter au cours des 15 prochaines années. En outre, contrairement à l’or, le diamant ne se recycle pas et c’est une caractéristique qu’il partage avec l’argent (dont le recyclage est possible mais anecdotique car très onéreux). Un diamant revendu et retaillé afin d’être « recyclé » perd de la matière, son nombre de carats diminue et donc sa valeur aussi. Il n’est donc pas du tout avantageux de « recycler » un diamant, de le transformer, ce qui ajoute à sa rareté.

Un produit rare et attrayant

Outre le fait que le diamant se raréfie, c’est un produit rare, à la base. Le diamant possède des caractéristiques exceptionnelles comme le métal jaune, mais différentes, à bien des égards. Selon la formule publicitaire (née de l’Agence Ayer dans les années 40), un diamant "est éternel", pour de vrai (comme l’or). Le diamant est antédiluvien. On a retrouvé des diamants de 4 milliards d’années ! Quand on connaît les conditions de formation exceptionnelles qu’il faut réunir pour qu’un diamant se forme, on comprend tout de suite la rareté de cette gemme.

Il s’agit en fait de carbone pur qui cristallise à des pressions et des températures particulières avant d’être évacué par des cheminées magmatiques à une vitesse bien spécifique. Son apparente fragilité cache en vérité une dureté sans égale. Sur l’échelle de Mohs, le diamant est en effet le matériau le plus dur (10/10), c’est-à-dire qu’il ne peut être rayé par aucun autre matériau (à part lui-même). Non seulement le diamant est dur mais il possède des qualités optiques très prisées dans l’industrie, c’est un bon conducteur de chaleur, il n’adhère pas à l’eau…

Comment choisir un diamant d’investissement ?

Quelles sont les caractéristiques d’un bon diamant d’investissement ? On détermine les qualités d’un diamant selon 4 critères essentiels : couleur, coupe, carats et clarté (les fameux "4C"). D’autres éléments interviennent pour établir la valeur d’un diamant, comme la finition, le polissage, la présence de petits défauts, la fluorescence… Comment sont évalués ces diamants ? Chaque critère est scrupuleusement examiné par ces laboratoires experts qui disposent de matériel spécifique et coûteux.

Ces laboratoires, indépendants, classifient les diamants selon des milliers de catégories (ce qui fait que chaque diamant est quasiment unique). Il en existe 3 grands de renommée internationale : - GIA (Gemological Institute of America, le premier) ; - IGI (International Gemological Institute) ; - HRD (qui gère également les douanes). Ils établissent et délivrent ensuite des certificats, véritables pédigrées et carte d’identité du diamant. Le certificat concentre toutes les informations qui concernent la pierre, de son poids à ses proportions en passant par la couleur, la coupe, la pureté, la finition, les dimensions et la fluorescence, y compris les défauts de la pierre. Ces certificats permettent en outre une traçabilité totale du diamant : on connaît leur provenance, on sait qu’ils répondent au processus de Kimberley.

Choisissez la bonne coupe !

La forme du diamant à privilégier est la KCut, produite par KLP Diamonds, pensée pour l’investissement, dont la forme octogonale lui confère plus un éclat et une brillance optimales, avec le moins de déperdition possible par rapport au brut. Cette taille est effectuée par des experts à Anvers. Non seulement la Kcut préserve l’intégrité du diamant tout le long de la chaîne de valeur de la mine au coffre, garantissant que le diamant provient d’un pays respectant le procédé de Kimberley, mais elle possède aussi une cotation dans les journaux économiques (lesechos.fr).

De très bonne qualité sans être trop rare

Un diamant ne doit pas être exceptionnel dans le sens de "trop rare" sinon il entre dans une catégorie de diamant particulière qui s’adresse à des clients très fortunés, passionnés. En termes de diamants d’investissement, il n’existe pas un seul type de diamant idéal, mais des combinaisons de caractéristiques qui font qu’un diamant est idéal pour l’investissement. Un diamant d’investissement est avant tout un diamant de très haute qualité, assorti d’une certification d’un des trois laboratoires les plus renommés : GIA, HRD ou IGI, sous scellé.

Selon les critères des laboratoires de gemmologie, la couleur à privilégier est D, E ou F (diamants incolores, D étant considéré comme "blanc exceptionnel", ce sont les plus rares). La pureté souhaitée peut aller de IF (internally flawless, le diamant est pur à la loupe) à VVS1 ou VVS2 (Very Very Slightly Included, très difficilement visibles à la loupe binoculaire 10 X). Le tout est que les critères d’évaluation d’un diamant d’investissement doivent être très bons, excellents, mais pas tous au même niveau, sinon nous avons affaire à un produit trop rare pour le marché, dont la cote serait hors de prix. Enfin, pour éviter le phénomène de bulle qui s’est produit autour du diamant dans les années 80, on privilégie plutôt les diamants de plusieurs poids : de 0,5 à 2 carats de préférence (en-dessous de 0,5, il n’existe pas de certification donc pas de traçabilité ni d’évaluation précise de la qualité des diamants et au-delà de 2 carats, on entre dans la catégorie des diamants de poids exceptionnel).

Proposer le diamant comme épargne est une idée qui s’est naturellement imposée à AuCOFFRE.com, après avoir écouté l’attente de ses membres. À travers InvestDiamond.com, AuCOFFRE.com a souhaité démocratiser le diamant, exactement comme pour l’or, avec le même système, et le rendre plus accessible, plus compréhensible par tous. L’or protège l’épargne contre les effets des crises, on en achète pour sécuriser son pouvoir d’achat, neutraliser les fluctuations des cours, mais il ne peut représenter l’ensemble de son épargne.

Enfin, l’or a plus de chance d’être liquidé qu’au cœur d’une crise (lorsqu’il est propulsé violemment à des sommets), pour couvrir les pertes des autres actifs. Alors que le diamant est un actif tangible mobilisable à tout instant, y compris en dehors des crises. Le diamant est plus stable et peu taxé. Dans une approche patrimoniale plus globale, il est donc parfaitement complémentaire de l’or. Soyons clair et sans ambiguïté ! L’or c’est bien, et dans la période d’incertitude économique actuelle, le cœur de mon patrimoine financier restera constitué d’or et d’un peu d’argent.

Mais nous sommes presque tous confrontés à une exigence… ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. Et c’est là que les diamants d’investissement prennent tout leur sens puisqu’ils constituent une nouvelle alternative de placement dans des actifs tangibles pour celles et ceux qui ne souhaitent pas avoir plus d’or ou d’argent dans leur patrimoine.

Et puis, franchement, de vous à moi, une belle pierre montée sur une bonne quantité d’or… c’est vraiment très beau, et ce n’est pas ma femme, grande fan de bijoux devant l’éternel, qui vous dira le contraire, elle aimerait d’ailleurs bien que son époux la "bijoute" un peu plus… mais que voulez-vous, ce n’est pas de ma faute à moi si les bijoux, aussi beaux soient-ils, sont rarement un bon placement, notamment parce qu’ils se revendent avec des décotes importantes et que l’on perd déjà la valeur de la TVA dès que l’on sort du magasin à savoir 20 % ! Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, rendez-vous sur la plateforme dédiée InvestDiamond.com Restez à l’écoute. À demain… si vous le voulez-bien !!

[Partenaire] Pour investir dans le diamant vous pouvez faire appel à Diamepargne

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Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011. Il rédige quotidiennement Insolentiae, son nouveau blog disponible à l'adresse http://insolentiae.com Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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