Cybercriminalité : un coût de plus de 300 milliards d’euros par an

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 10 juin 2014 à 5h01

Les pirates informatiques sont de plus en plus puissants et de plus en plus dangereux. Certes, parfois ils volent nos codes de carte de crédit et font quelques achats, mais ce n'est pas là le pire. Le pire, c'est ce qu'ils font perdre aux pays du monde en termes de croissance, innovation et compétitivité.

Première cible des pirates informatiques : les données personnelles

On ne cesse de le dire et de le répéter, quitte à créer une véritable psychose de la cyber-criminalité. Mais il est certain que les données personnelles sont la première cible des pirates, loin devant les secrets industriels ou de la Défense.

A elles seules, les données personnelles volées coutent 110 milliards de d'euros par an selon l'étude du CSIS (enter for Strategic and International Studies) demandée par le groupe McAfee. Le vol de données personnelles touche d'ailleurs de plus en plus de monde (aux Etats-Unis on estime à 40% la population touchée par les hackers, soit 15% de la population).

Les grandes puissances sont celles qui perdent le plus d'argent

Les pirates informatiques attaquent essentiellement les pays développés car c'est là qu'il y a le plus de matériel informatique et donc le plus de potentielles failles. Et avec l'arrivée de la domotique et des nouveaux objets connectés, cela ne fera qu'empirer. Les télévisions connectées ont d'ailleurs déjà été pointées du doigt pour leur facilité à être piratées.

Ainsi, si au total ce ne sont pas moins de 327 milliards de dollars par an qui sont perdus à cause de la cyber-criminalité selon l'étude du CSIS, près de la moitié de cette somme (150 milliards d'euros) serait issue de 4 pays : Etats-Unis, Japon, Chine et Allemagne.

Mais de toute manière, comme l'a récemment mis en évidence le patron du leader mondial des antivirus Symantec, « L'antivirus est mort ». On ne peut donc faire que très peu de chose face à la menace de la cyber-criminalité.

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Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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