FinTech : que nous réserve 2017 ?

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Par Michael Kent Publié le 27 décembre 2016 à 5h32
Boule De Cristal Finance
cc/pixabay - © Economie Matin
318 millions d'eurosLa finance alternative « pèse » 318 millions d'euros en France.

Alors que le monde n’est pas encore remis des bouleversements politiques qui ont marqué 2016, il est en cette fin d’année très délicat de formuler de quelconques prévisions pour l’année à venir. Une chose est sûre, cependant : les 12 prochains mois vont être passionnants à vivre dans le secteur des FinTech.

Décollage des paiements instantanés de mobile à mobile à l’échelle mondiale

Alors que les ventes de smartphones arrivent à saturation sur les marchés développés, les progrès de l’adoption de cette technologie se tournent désormais résolument vers les pays émergents et en développement. A la suite du succès d’applications de paiement destinées à la génération Y telles que Venmo aux Etats-Unis, le transfert d’argent de mobile à mobile à l’autre bout du monde, instantanément et à moindre coût, va décoller en 2017.

Bouleversement du service client par des robots à intelligence artificielle

« Votre appel est très important pour nous, veuillez ne pas quitter » est l’une des phrases les plus irritantes entendues dans le domaine des services financiers. Cependant, grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, la grande majorité des demandes des clients peuvent désormais recevoir une réponse rapide et efficace via un robot de chat, une intervention humaine n’étant nécessaire que pour les questions vraiment complexes. Bientôt, la simple idée d'avoir à téléphoner à notre banque pour faire réaliser une opération sera aussi obsolète que l’écriture d’un chèque.

Renforcement de la sécurité des services financiers grâce aux technologies d’apprentissage automatique

Tandis que Tesco Bank a connu une faille de sécurité de grande ampleur il y a quelques mois, 2016 restera globalement comme une nouvelle année record pour les amendes infligées aux banques pour infraction aux règles financières. A des montants de l’ordre de plusieurs millions voire plusieurs milliards de dollars sont venues s’ajouter cette année des sanctions pénales pour de hauts responsables de ces établissements dans plusieurs pays. Face à de tels enjeux, la conformité est devenue l’un des principaux relais de croissance dans le secteur des FinTech. Toutefois, compte tenu des masses de données à surveiller et traiter, les technologies d’apprentissage automatique sont de plus en plus employées pour le dégagement et l’analyse des tendances et des risques dans une optique de sécurité.

Risques politiques : un voyage dans l’inconnu

Pour la première fois depuis des années, les risques et les incertitudes sur le plan politique feront partie des préoccupations majeures de chaque entreprise et de nombreux particuliers en 2017 : clairement, nous nous aventurons en territoire inconnu. L’enthousiasme que paraît susciter le nouveau président élu aux Etats-Unis sur les marchés financiers s’accompagne de la crainte sous-jacente d’assister au remplacement de l’ère du libre-échange et de la mondialisation par celle du protectionnisme. Les 100 premiers jours du mandat de Trump, ainsi que les résultats des élections qui vont se dérouler en 2017 en Allemagne et en France, nous permettront d’en savoir plus. A Londres, la préoccupation numéro un est qu’un Brexit mal négocié ait des conséquences désastreuses sur le secteur technologique au Royaume-Uni, en particulier financier, avec une fuite des cerveaux et des capitaux, la capitale britannique devenant moins attractive pour l’implantation d’entreprises.

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Michael Kent est fondateur et PDG d’Azimo.

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