« Une vieille maladie de l’Inde… La croyance que si vous décrétez quelque chose, cela se produira. »
Cette phrase conclut un article du quotidien britannique The Guardian qui titre » Les petites entreprises indiennes confrontées à l’apocalypse au cours de la plus grande expérience monétaire de l’Histoire ».
Le gouvernement Modi, réputé démocratique, a décidé de faire basculer le pays vers la société sans cash et de jour en jour les ravages de l’arbitraire se révèlent.
Le motif invoqué pour cette expérience à 1 200 millions de cobayes humains est la lutte contre la corruption et le blanchiment.
Je soutiens que ce motif est un prétexte fallacieux et la preuve vient de m’en être donnée par Vivek Kaul, notre correspondant en Inde.
Le ministre du Trésor Hasmukh Adhia vient d’indiquer que les partis politiques étaient autorisés à déposer les billets démonétisés de 500 roupies et 1 000 roupies sur leurs comptes en banque et que ces dépôts ne seraient pas taxés.
« Si c’est un dépôt sur le compte courant d’un parti politique, il sera exempté de taxe. Mais si le dépôt est fait sur un compte de particulier, alors cette information apparaîtra sur notre radar ».
Par ailleurs, les partis politiques ne sont pas tenus de déclarer les contributions reçues jusqu’à 20 000 roupies.
En bref, les partis politiques ont une autorisation légale de blanchiment d’argent. Les tracasseries et la fiscalité c’est pour les petits et les obscurs mais la Parasitocratie, elle, sait forger les lois qui l‘arrangent.
Ne souriez pas, en France aussi. Souvenez-vous que dans l’affaire Urba-Graco du financement occulte du parti socialiste, les députés de droite et de gauche s’étaient votés avec une très belle unanimité l’autoamnistie. C’était en 1989…
Les luttes contre la corruption en Inde ou le Terrorisme en Europe ne sont que des prétextes. L’enjeu véritable est que la société sans cash permet la taxation arbitraire et l’instauration d’un impôt supranational voir mondial.
Merci de signer la pétition « non à la société sans cash » et de la diffuser largement pour nous aider à lutter contre cette dérive liberticide.
La société sans cash interpose un témoin obligatoire dans toute transaction. Ce témoin devient un collecteur d’impôts d’autant plus zélé que l’Etat lui a délégué son privilège de création monétaire.
En Europe, la guerre contre le cash s’intensifie. Le 20 décembre, Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, a indiqué que l’Europe allait mieux contrôler les espèces, l’or et les cartes prépayées.
« Aujourd’hui on contrôle les espèces au-delà de 10 000 euros… je proposerai [dans un texte mercredi 21 décembre] qu’on puisse contrôler les espèces, mais aussi l’or, les titres, les cartes prépayées… qu’on puisse contrôler également les sommes inférieures à 10 000 euros ».
Cette tâche reviendrait aux autorités douanières.
Voilà, même plus de plafond, même plus de limite…
En Europe, ce n’est pas la lutte contre la corruption qui justifierait ces dispositions arbitraires mais la lutte contre le terrorisme.
Car, c’est une évidence, les terroristes se financent avec du cash, des cartes prépayées et de l’or mais pas du tout avec des mouvements de fonds en provenance des pays amis du Golfe qui financent nos partis politiques. Qu’allez-vous imaginer là, abjecte créature mal-pensante ?
Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit