Après de nombreuses images échappées de ci, de là, voici la toute nouvelle Ford Mustang 2014 qui pointe officiellement le bout de son museau. Enfin, pas que le bout, car la voiture est dévoilée en intégralité, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle actualise très adroitement son style. Plus moderne que celle qu’elle remplace mais évoquant toujours sa glorieuse aînée (vendue à plus de 9 millions d’exemplaires, toutes générations confondues, depuis 1964), plus élégante mais toujours aussi agressive, elle arbore une carrosserie fast-back qui devrait en ravir plus d’un. Un cabriolet est également prévu.
Cela dit, elle ne constitue tout de même pas un ‘coup’ aussi fumant que sa devancière, présentée en 2004, dont la ligne reste finalement peu démodée, car justement hors mode. Alors, doit-on troquer son ancienne Mustang pour la nouvelle ? Difficile à dire avant essai, mais cette dernière avance un argument à notre sens décisif face à celle qu’elle remplace : elle troque enfin l’antique essieu arrière rigide pour une vraie suspension indépendante, gage de masses non suspendues réduites, de meilleur contrôle des roues et donc, d’une efficacité dynamique renforcée. Fini les séances de rodéo sur route dégradée. Les sportifs apprécieront, les amateurs de sensations désuètes un peu moins.
La Mustang 2014 annonce autre un gros changement, sous le capot cette fois : elle revient au 4-cylindres, en l’occurrence un 2.3, comme ses ancêtres des années 70 et 80. Gavé par un turbo, ce bloc qui de prime abord apparaîtra déplacé dans une telle auto, développe tout de même 309 ch pour un couple de 407 Nm. Il se voit attelé soit à une boîte 6 mécanique, soit, en option, une automatique à palettes. Que les puristes se rassurent, le V8 demeure d’actualité. Ce 5,0 litres produit 429 ch pour 529 Nm.
Si aucun chiffre de performances n’a pour l’instant été communiqué, la Mustang 2014 s’offre une électronique embarqué sophistiquée, permettant par exemple à celui ou celle qui la conduit de choisir entre plusieurs modes de conduite, influant sur les lois d’assistance de direction, de gestion moteur ou d’ESP. Par ailleurs, notons l’adoption d’un différentiel piloté, donc géré par l’ESP, capable d’optimiser le comportement en courbe, ainsi qu d’un launch control sur la version manuelle.
Enfin, la Mustang 2014 inclut des équipements à la mode, tels que le régulateur de vitesse adaptatif, le GPS tactile ou encore les commandes vocales. Si Ford annonce que son nouveau ‘pony car’ a été adapté aux goûts européens, celui-ci ne sera pas importé avant 2015, à des prix qu’on espère plus proches de ceux pratiqués aux USA que de ceux des importateurs privés