Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Macron l’a dit, dans sa campagne et après, puis il a commencé à mettre en pratique son concept idéologique fiscal clef.
Taxer le non-délocalisable improductif pour épargner le productif délocalisable.
Selon les évangiles fiscaux macroniens, vous avez donc intérêt à passer votre patrimoine à l’analyse afin de classer vos actifs dans chacune de ces deux colonnes… En fonction, vous saurez si vous allez souffrir d’une hernie fiscale, douloureuse, très douloureuse… ou mortelle !!
Comment anticiper et se préparer à la nouvelle fiscalité ?
L’un des grands mouvements de fond qui concerne les épargnants aujourd’hui, et tous ceux qui veulent et ont l’ambition de constituer ou la nécessité de gérer un patrimoine, c’est évidemment les énormes évolutions de la fiscalité à venir pour une grande partie, et déjà venues dans une moindre mesure, je pense par exemple à la suppression de l’ISF et la création de l’IFI en remplacement.
Il est très important donc de tenter de faire le point pour essayer de comprendre au mieux quelle est l’idéologie qui sous-tend tous ces changements, car il y a bien des principes et des idées derrière tout cela et comprendre la logique intellectuelle, c’est se donner les moyens de mieux anticiper dans ses allocations d’actifs.
Ensuite, nous avons à notre disposition un certain nombre de documents et de rapports qui nous donnent une bonne vision des pistes de réformes envisagées.
Elles sont à la fois nombreuses, mais finalement pas tant que cela, et vous allez vite comprendre pourquoi…
Autre élément de réflexion incontournable : que va devenir la France, que va devenir l’Europe, que va devenir l’euro ?
Notre fiscalité et son évolution sont évidemment liées à nos politiques économiques menées sous contraintes d’éléments extérieurs.
Sans souveraineté monétaire, point de salut individuel par la planche à billets. Ce n’est ni bien ni mal, et vous connaissez mon opinion personnelle et politique sur nos mamamouchis bruxellois, mais il convient de dissocier ses convictions politiques avec ses décisions économiques et patrimoniales.
Nous allons donc, et c’est le raisonnement que je vous propose de suivre ensemble, commencer par voir ce qui pourrait se passer pour la France dans l’Europe et donc les impacts monétaires et fiscaux.
Puis nous regarderons ce qui, à périmètre constant, est prévu et ce sur quoi nous pouvons nous baser pour prendre les moins mauvaises décisions. Parce que globalement, en fouillant bien, pour vous, je vous ai déniché les futures hausses d’impôts !!! Elles répondent à des logiques encore une fois relativement prévisibles et, dans l’épaisseur, nous tomberons assez juste !
C’est toutes ces futures hausses d’impôts que je vous propose de découvrir dans la lettre STRATÉGIES du mois de mai qui est consacrée, comme je vous l’avais annoncé, aux évolutions fiscales et à la meilleure façon pour tous les épargnants de les anticiper et de s’y préparer !!
L’aversion aux impôts et autres phobies fiscales
Je sais, vous n’aimez pas payer des « zimpôts ».
Moi non plus, d’ailleurs de vous à moi, je fais tout ce qu’il faut pour en payer le moins possible…
Mais évidemment le plus légalement du monde. J’ai une femme et quelques gosses, du coup, je veux dormir tranquille. Je pense que tous les bons pères et bonnes mères de famille partageront ce point de vue sur la tranquillité nocturne !
Donc je comprends réellement cette envie de ne pas payer d’impôt, surtout quand on voit ce que font nos mamamouchis de toute cette manne que nous leur servons sur un plateau.
La première chose à faire, et c’est essentiel, est de ne jamais faire un placement pour des raisons fiscales. Je l’ai déjà dit, mais je fais une piqûre de rappel. On fait un placement parce qu’il est bon, pas parce que l’État donnerait une petite, une moyenne, ou une grosse carotte fiscale.
La deuxième chose à avoir toujours en tête, c’est qu’il faut toujours payer ses impôts aux taux du jour !! Généralement, les impôts montent, ils baissent assez rarement, et donc vous avez rarement un intérêt fiscal à attendre plus tard pour ne pas payer maintenant en vous disant je sortirai l’argent plus tard.
Vous me direz, votre affirmation est fausse, regardez Macron vient de baisser l’IS pour les entreprises et de passer la flat tax.
C’est vrai, mais avouez que c’est bien la seule exception celle qui justement confirme la règle en ce qui concerne la baisse de l’IS. D’ailleurs parmi vous, que ceux qui sont concerné par l’IS lèvent le doigt !!! Presque personne, si, j’en vois un qui dit « moi » tout au fond de la salle !!! Et cette baisse n’est pas une exception qui confirme la règle en réalité.
Cette baisse de l’IS c’est la philosophie fiscale macronienne en action ! Le délocalisable c’est le siège social de la grosse boîte qui elle paie de l’IS. Mais le commerçant au RSI, les gérants de SARL, TNS au RSI également, ces millions de petits commerçants, artisans et entrepreneurs français, ne paient pas d’IS, ils paient des « charges sociales » sur les bons conseils de leurs comptables appelés également « experts ».
Ensuite abordons rapidement le cas de cette flat tax ! Cette « exception » est tellement exceptionnelle qu’il vaut peut-être mieux en profiter tant qu’elle existe parce que concernant les dividendes, c’est idéal pour ne pas avoir à payer d’IRPP dans les hautes tranches.
Les députés redoutent d’ailleurs depuis le départ les effets d’aubaine, et ils vont se produire ces effets, car pour 30 %, pour des montants conséquents, c’est évidemment la moins mauvaise des solutions. Je vous rappelle tout de même qu’en base 100, l’entreprise a déjà payé 20 % de TVA, puis 33 % d’IS sur ses bénéfices, et que si vous n’aviez que de la marge et aucun autre coût, sur les 100 de départ, -20 de TVA = 80, puis 33 % d’IS, puis enfin encore 30 % sur les dividendes.
L’État s’est tout de même bien servi au passage. D’ailleurs, si vous regardez bien, tous les entrepreneurs de France ne sont que les associés minoritaires de l’État, puisque c’est bien l’État qui rafle l’essentiel de la richesse créée.
Il ne peut pas en être autrement lorsque les dépenses publiques s’élèvent à 57 % du PIB…
Il n’est donc pas du tout certain, et c’est la troisième chose à prendre en considération, que Macron et le gouvernement Philippe puissent tenir cette trajectoire sur la durée du quinquennat.
On peut donc envisager que, par la force des choses, Macron n’arrive pas à baisser la dépense publique assez vite, et qu’il soit obligé d’augmenter à nouveau la pression fiscale.
Mon premier conseil est donc de profiter pour ceux qui le peuvent de la flat tax maintenant, elle risque de ne pas durer tant les effets d’aubaines vont devenir réalité de la part de « con-tribuables », qui savent reconnaître les « bonnes affaires » fiscales.
Mon second conseil est de vous abonner à la lettre STRATÉGIES et de dévorer ce dossier spécial de 30 pages intitulé « Comment anticiper et se préparer à la nouvelle fiscalité » ici. Vous aurez droit à toutes les archives et aux 30 dossiers et lettres déjà disponibles. Vous y découvrirez les nouveaux impôts à venir, ou des réponses sur le sort de l’immobilier avec cette question essentielle pour tout patrimoine : faut-il ou pas continuer à investir dans la pierre ? Et plein d’autres choses encore !!
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Article écrit par Charles Sannat pour Insolentiae