En 2012, l’Algérie ouvre la porte à l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels. Depuis, des voix se font entendre pour s’opposer à l’exploitation des réserves de gaz de schiste. Sous fond de crise politique, des manifestations anti schiste ont dégénéré début mars.
Fin 2012, le parlement algérien a voté une loi qui permet de se tourner vers les hydrocarbures non conventionnels. L’événement n’est pas anodin dans un pays qui dispose d’énormes réserves de gaz de schiste. Le pays exportateur de pétrole, sa principale manne financière, voit dans cette découverte la possibilité de repousser l’échéance de la diversification économique et se lance dans cette voie.
Près de deux années plus tard, le dossier du schiste est devenu un sujet très sensible. Alors que l’équilibre politique du pays ne tient qu’au fil de la santé fragile du président Bouteflika, l’opposition à ce type de gaz a provoqué des manifestations violentes dans le Sud du pays.
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