« L’Europe sera d’autant plus intéressante qu’il y aura la dissolution des États-nations ! »
Voilà ce qui a été affirmé publiquement lors du débat « Mots Croisés » par une éminente représentante d’EELV plus connue sous l’appellation Europe Écologie-Les Verts membre à part entière de la majorité actuelle.
C’est bien l’objectif, pour une fois clairement avoué et explicité, d’un certain nombre de mamamouchis qui nous dirigent non pas dans le but de servir notre pays, mais bel et bien de le dissoudre !
Dans l’esprit de nos europathes (un psychopathe européen), l’État-nation est la cible à abattre puisque par définition, il ne peut pas y avoir d’État fédéral en Europe avec des nations puissantes.
Pour ceux qui s’intéressent aux affaires européennes, ce débat n’est pas nouveau, il est même récurrent, en réalité c’est un débat historique.
Depuis les origines de la construction européenne, à savoir la CECA (communauté européenne du charbon et de l’acier), dans l’immédiat après-guerre ou presque, deux courants de pensée se sont opposés dès le départ.
L’Europe des nations ou l’Europe fédérale
Voilà le grand choix. Jusqu’à la chute du mur de Berlin que nous résumerons par le début des années 90, l’Europe, la construction européenne, c’était avant tout l’Europe des Nations. À partir de la réunification allemande, pays lui-même construit sur un modèle fédéral et porteur de cette idée de fédération au sein de l’Europe, la France de Mitterrand, voulant arrimer une nouvelle grande Allemagne réunifiée à l’Europe dans une communauté très forte d’intérêt, échangera sa bienveillance dans le cadre du processus de réunification allemand contre la création d’une monnaie unique, l’euro, pas décisif vers l’Europe fédérale et l’abandon progressif et rapide du concept d’État-nation.
Presque 25 ans après, les fédéralistes, qui occupent désormais tous les postes importants aussi bien dans les instances européennes qu’au sein des systèmes politiques de chaque pays, avancent leurs pions et procèdent au démantèlement systématique de toutes les nations, de tout ce qui en fait le ciment, seule façon pour eux de créer une véritable identité européenne.
Ne soyez plus Français, Espagnol, Italien, mais Européen… Encore une fois, on encense la différence, et pourtant on casse consciencieusement tout ce qui contribue à la richesse de cette différence.
L’Europe est un continent richissime de culture, d’histoire (pas toujours joyeuse), d’architecture, de littérature, de paysages et de géographie. L’Europe c’est la différence. Or ces différences doivent être effacées pour construire de toutes pièces une « âme » européenne qui n’a jamais existé, n’existe pas si ce n’est dans les fantasmes d’europathes de plus en plus fous, et n’existera jamais.
L’âme européenne n’existera pas plus qu’elle n’a existé dans l’ex-URSS, Union des Républiques Socialistes et Soviétiques, qui ne devait sa survie et son existence qu’à l’omniprésence d’une police politique, du KGB… et d’une dictature.
L’Europe fédérale dont rêve Europe Écologie, l’Europe qui serait « une et indivisible », n’est qu’une chimère et un délire intellectuel qui ne peut s’épanouir que par des dénis de démocratie répétés et de plus en plus graves. L’Europe fédérale ne peut être qu’une dictature politique à terme, où les peuples, dissous, affaiblis, cassés, brisés, se verront imposer comme c’est déjà le cas des oukases décidés à des centaines de kilomètres de chez eux, par une caste dirigeante en rien représentative.
Le rêve de l’Europe fédérale, construit sur la destruction des nations européennes, revient à rêver de la construction d’une nouvelle EURSS…
Des conséquences économiques, sociales et politiques multiples
Pour certains, la fin justifie tous les moyens, même les plus abjects, les plus mensongers ou les plus dangereux. Je ne fais pas partie de ceux là. Je considère que les équilibres, économiques, sociaux ou politiques, sont toujours précaires et que prendre le risque de les déstabiliser est une erreur.
Encore une fois, l’idée est que pour construire l’Europe et l’identité européenne, il faut faire table rase du passé, effacer ce qui existait avant. Je pense qu’en prenant notre temps et en laissant à chaque nation le temps nécessaire à sa propre évolution, nous tendrions naturellement vers une Europe fédérale qui aurait cependant des contours certainement plus limités.
Mais non. Nos europathes sont pressés de voir s’accomplir leur rêve idéologique qui va s’avérer un cauchemar pour tous les peuples.
Prenons deux exemples.
Le premier c’est l’immigration. L’immigration est favorisée dans ce qu’il y a de plus provocant pour les populations déjà établies dans chaque pays européen. Non seulement il est stupide de dire que l’Europe a besoin de plus de bras venant d’ailleurs lorsque le chômage en général et des jeunes en particulier fait des ravages à travers toute l’Europe, mais c’est économiquement suicidaire puisque cela, en réalité, sert à provoquer des pressions à la baisse sur les salaires servant au passage non pas les intérêts des peuples ni même des migrants surexploités mais d’un patronat sans foi ni loi.
L’immigration n’est plus une générosité et un don pour l’autre. Elle est un outil de destruction.
L’immigration, telle qu’elle est conçue par vos élites europathes, n’est pas et n’a jamais été un don ou une générosité, si c’était le cas alors cela vaudrait la peine de défendre cette valeur importante.
Hélas, l’immigration est un outil qui participe de la destruction et de la « dissolution » comme le dit si bien Europe Écologie-Les Verts des identités nationales. Cette immigration-là, celle qui est conçue comme un outil de destruction et pas comme une véritable générosité, fait le malheur aussi bien de ceux qui sont déjà là que de ceux qui arrivent et qui ne savent même plus dans quoi s’intégrer sans que l’on puisse leur en vouloir !
Logiquement, ne sachant pas nous définir nous-mêmes, refusant notre héritage, dépossédés de nos cultures respectives, nous devenons tous des apatrides. Mais c’est ce qui est souhaité, pour pouvoir après installer cette âme européenne dont personne n’est capable d’ailleurs de donner la moindre définition, ni de définir les contours, mais qui sera vraisemblablement basée sur un mix entre hyperexploitation des masses et surconsommation sur fond de misère afin de garantir des bénéfices plantureux à une caste très réduite de très riches.
Le problème c’est que lorsqu’il n’y a plus de ciment national, la nature ayant horreur du vide, et comme il n’y a pas encore et avant longtemps de ciment européen, il ne peut se créer que des replis communautaires. Une juxtaposition de communautés qui se supportent de moins en moins, le tout évidemment exacerbé par une situation économique déplorable également voulue. Certains se demandent encore doctement comment lutter contre la montée des « populismes » et des « extrémismes »… certainement pas avec plus d’immigration et plus d’Europe en tout cas !
Cette politique conduit donc inéluctablement au mieux vers des troubles intercommunautaires majeurs, au pire vers des guerres civiles avec une balkanisation des grandes nations européennes, qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes le tout pour le plus grand malheur de dizaines de millions de personnes toutes origines, cultures, couleurs, et religions confondues. La guerre est très égalitariste et le sang des victimes innocentes est toujours rouge lorsqu’il coule sur les sols.
L’armée suisse fait exactement cette analyse prospective lorsqu’elle effectue ses deux dernières années ses grandes manœuvres en les basant sur des scénarios d’effondrement économique de l’Europe et de guerres civiles.
Le carcan de l’euro est un danger provoqué par l’idéologie des europhates
Si l’immigration est un outil de destruction massive, il en va de même de l’euro qui a été conçu comme un carcan et une dépossession de souveraineté. Là encore l’idée c’est de dissoudre les nations. Si en réalité l’idée de Mitterrand était d’arrimer l’Allemagne avec certitude à un destin européen, ce qui est d’ailleurs réussi dans la mesure où l’Allemagne est aussi empêtrée dans l’euro que tous les autres pays d’Europe, la caste de technocrates eurocrates et europathes qui dirige Bruxelles et menée par un type horrible comme Barroso a réussi avec les années à transformer le rêve d’une monnaie unique en cauchemar économique absolu.
L’euro n’est pas démocratique mais une dictature monétaire qui nous retire toute marge de manœuvre, même si je persiste à dire que sortir de l’euro ne doit pas être LE projet mais la conséquence DU grand projet fédérateur dont a besoin notre pays.
L’euro sert d’outil pour mettre en pièce des États entiers et je ne parle pas uniquement de la Grèce mais aussi de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie et bien évidemment de la France qui, en 2014, commencera à goûter aux véritables joies des instructions économiques d’une Commission de Bruxelles qui n’est rien d’autre que l’incarnation d’un Politburo d’une EURSS désormais en place et qui ne recule devant rien, y compris à acheter des pages de publicité entière dans les magazines français entre autres pour diffuser des « articles » à la gloire de l’Europe, ce qui a provoqué comme le dévoilait récemment le Canard Enchaîné une levée de boucliers des journalistes qui souhaitaient qu’il soit porté la mention « publirédactionnel »… !!
Aucun des pays d’Europe du Sud y compris la France ne pourront s’en sortir sans également utiliser le levier de l’ajustement monétaire (ce qui ne veut pas dire que ce ne sera pas douloureux).
L’Europe ne nous propose rien, si ce n’est encore plus de rigueur et d’austérité, dans le cadre d’une politique déflationniste majeure, afin là encore de laminer les peuples, de dissoudre les États, de les détruire.
L’euro est l’arme de destruction massive des États-providences, ces États que l’on peut aimer car ils vous protégeaient. Il faut, dans l’idéologie des europathes, les tuer
Il faut bien comprendre que la déflation entraîne une baisse du PIB et donc des rentrées fiscales pour les États. Conséquence : le stock de dette devient de plus en plus important proportionnellement et le ratio dette sur PIB se détériore jusqu’à l’insolvabilité. Il faut donc encore plus d’impôts et plus de réduction de dépense. Les États et les hommes politiques nationaux sont donc haïs par des populations entières… là encore destruction des États, du sentiment national… pour qu’il ne reste à la fin plus qu’un immense État fédéral européen.
Bienvenue en EURSS, et croyez-moi, cette Europe-là qui est la négation de tout humanisme, de toute tolérance, de toute différence, n’est pas et ne sera pas une démocratie. Elle est une dictature en puissance. Une dictature en devenir.
Ne vous méprenez pas ni sur les intentions ni sur les outils utilisés sous couvert de bons sentiments défendus par de bons idiots utiles.
C’est aussi pour cela que l’équipe dirigeante actuelle, qui est profondément imprégnée de tous ces idéaux europathes, veut casser la notion même de famille, car l’idée de famille a toujours été un pilier essentiel dans la nation française.
Croyez-moi, tout est lié. Il n’y a là-dedans aucun complot mais une politique pensée, structurée, un objectif, des moyens alloués, et surtout des fervents partisans d’une idéologie européenne mortifère pour les peuples.
Construire l’Europe c’est tuer les nations. Tuer les nations c’est les dissoudre. Dissoudre les nations c’est dissoudre les peuples et les États. Dissoudre les États et les peuples peut être réalisé à l’aide de deux outils particulièrement puissants : l’immigration et l’euro. CQFD.
Sauf que le jour où l’Europe sera à feu et sang, alors il faudra juger toutes ces bonnes âmes d’Europe Écologie-Les Verts et de façon générale tous ces europathes non pas pour haute trahison, mais pour crime contre l’humanité, car lorsque les haines se déchaîneront, et elles se déchaîneront, alors nous ne serons plus dans de la haute trahison, mais bien dans du crime contre l’humanité et nos europathes devront être comptable de chaque victime.
C’est pour cette raison qu’il faut se battre contre cette Europe. Sans cesse. Ne jamais l’accepter.
Il faut déclarer la guerre à l’idée d’Europe fédérale car l’Europe fédérale, elle, est bien en guerre contre chacun d’entre nous.
Restez à l’écoute.
À demain… si vous le voulez bien !!