Activité militaire russe accrue aux frontières des pays baltes, envoi de blindés et de 3.000 hommes de troupes US dans ces mêmes pays : l'Ukraine ne pourrait être qu'une innocente plaisanterie à côté de ce qui se prépare au nord de l'Europe. The Economist nous explique pourquoi.
Car les pays baltes sont membres de l'OTAN, une organisation régie par le traité de Washington (1949) et dont la vocation originelle était de protéger ses membres (pays européens) de la menace soviétique, en les plaçant sous la protection des US.
Ce qui inquiète un poil, c'est l'article 5 de la Charte de l'Otan, selon lequel "une attaque sur un membre de l'OTAN est considérée comme une attaque sur tous" et entraîne donc leur réaction collective. En clair, si Poutine avançait sur un Etat balte, les US (et autres membres de l'OTAN, dont la France) devraient réagir.
Réagir comment ? C'est là où, heureusement/malheureusement, les choses sont moins claires. Opérations de guerre ? L'article 5 les envisage mais n'y oblige pas, tant que la réaction restaure la sécurité du membre attaqué. Pas sûr que pour Poutine, une protestation diplomatique suffise.
Rappel : sur la décision du Général de Gaulle, la France avait quitté la structure militaire intégrée de l'OTAN. Elle l'a réintégrée (décision Sarko) en 2009.
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