C'est officiel : en seulement 16 jours de commercialisation, plus de 450 000 exemplaires de "Merci pour ce moment" ont été écoulés. Valérie Trierweiler, qui touche au moins 3 euros par ouvrage, est donc plus que millionnaire. Question : à quelle sauce fiscale sera-t-elle mangée ?
Et voilà donc une millionnaire de plus dans le paysage français, et pas n'importe laquelle : l'ex du Président de la République, Valérie Trierweiler. Devenue millionnaire grâce à la publication de son livre de révélations choc sur sa vie avec François Hollande, digne du journal intime d'une midinette. Une vengeance payante, mais une vengeance qui sera aussi une bonne affaire pour le fisc ! Sur les 1,35 million d'euros, minimum, que Valérie Trierweiler touchera de son éditeur, une bonne partie finira en effet dans les caisses du Trésor Public.
Les droits d'auteur ne sont en effet pas des revenus à part. Depuis plusieurs années, ils se déclarent avec les salaires, et sous soumis au même taux d'imposition. Dans certains cas, ils peuvent aussi être déclarés en BNC (bénéfices non commerciaux) mais le système est plus compliqué, et l'intérêt fiscal n'est pas évident.
Donc, Valérie Trierweiler payera des impôts l'an prochain sur ses droits d'auteur. Combien ? Au minimum, 40 % du montant percu, à la louche. Même si son éditeur libère ses droits d'auteur au compte-gouttes, c'est à dire en étalant les versements sur plusieurs années -ce à quoi le fisc pourrait trouver d'ailleurs à redire- Valérie Trierweiler, célibataire, sans enfant à charge de ce que l'on sait grâce à son livre, se trouvera forcément dans la tranche maximale d'imposition à 45 % pour la part de revenus supérieurs à 151 200 €. Si son éditeur lui verse seulement 20 % de ses droits en 2015, soit... 260 000 euros tout de même, le montant de ses impôts dépassera les 100 000 euros !
Mais ce calcul ne vaut que si l'éditeur de Valérie Trierweiler "fait la banque", et garde au chaud les droits d'auteur de sa meilleure plume pour les lui verser au fur et à mesure de ses appels de fonds. En pratique, les maisons d'édition sont censées verser les droits de leurs auteurs l'année qui suit la parution du livre, entre avril et juin...
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