Déprime nationale oblige, les sujets de philo ce matin tournaient majoritairement autour du bonheur : Doit-on tout faire pour être heureux ? (L) Vivons-nous pour être heureux ? (S) TTSO vous a préparé de quoi jouer les normaliens à peu de frais ce soir.
La quête du bonheur : c'est la condition humaine ! Tout le monde est d'accord, depuis la philosophie hédoniste (citez le Gorgias de Platon, où Calliclès s'oppose au raisonnable Socrate en prétendant qu'il est bon de satisfaire tous ses désirs et passions), jusqu'à Freud (le principe de plaisir détermine notre vie/conscience) en passant par Pascal : "Tous les hommes recherchent d'être heureux (...) C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes."
Oui, mais attention : le bonheur ne doit pas nous faire renoncer à ce qui, précisément, fait notre condition humaine : la liberté et la vertu. Sur le 1er point, on citera La Boétie, Rousseau et Tocqueville, qui nous appellent à nous méfier de la "servitude volontaire" et nous disent que le bonheur véritable ne peut se trouver que dans l'exercice de la liberté (Le Contrat Social). Sur le second point, c'est Kant, bien sûr (!), qui fait de la recherche de la vertu (≠ la bestialité du plaisir) la raison d'être de l'existence humaine.
En conclusion, faites-vous plaisir (ou pas), citez un économiste/philosophe libéral : John Stuart Mill (1808-1873) : "Il vaut mieux être Socrate insatisfait, qu'un porc satisfait." Bim !
En 20 ans (de 1990 à 2010), le taux de réussite au bac est passé de 75% à 85%. Le taux de mention TB a été multiplié par 23 (0,3% en 1990, 7% en 2010).
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