La croissance du PIB réel de la zone OCDE s’est légèrement accélérée à 0,5%, au troisième trimestre de 2016, comparée à 0,4% au trimestre précédent. Les contributions de la consommation privée et de l’investissement ont ralenti à 0,2 et 0,0 point de pourcentage respectivement (en baisse par rapport à 0,5 et 0,1 au trimestre précédent), alors que les exportations nettes et en particulier la reconstitution des stocks ont tiré la croissance du PIB vers le haut (de 0,1 point de pourcentage chacun au troisième trimestre de 2016, par rapport à 0,0 et moins 0,2 respectivement au trimestre précédent).
La contribution de la consommation des administrations publiques a été stable à 0,1 point de pourcentage pour la septième fois consécutive.
Parmi la plupart des Sept grandes économies, la croissance du PIB s’est accélérée mais avec des contributions très hétérogènes des diverses catégories de dépenses.
Le PIB a progressé fortement au Canada (0,9 %, comparé à moins 0,3 % au trimestre précédent), principalement en raison d’une forte augmentation de la contribution de la balance commerciale (0,4 point de pourcentage, par rapport à moins 1,3 au trimestre précédent), qui, avec une légère accélération de la contribution de la consommation privée (0,4 point de pourcentage, après 0,3) n’a été que partiellement contrebalancée par les contributions négatives de la consommation des administrations publiques et de l’investissement (moins 0,1 point de pourcentage chacun après 0,3 et 0,0 respectivement).
Aux États-Unis, l’accélération de la croissance du PIB (0,9 %, après 0,4 % au trimestre précédent) est due à l’augmentation de toutes les contributions, à l’exception de la consommation privée (0,5 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,7). La contribution de la reconstitution des stocks a ajouté un 0,1 point de pourcentage à la croissance du PIB (en forte hausse par rapport à moins 0,3 point de pourcentage au trimestre précédent), tandis que les autres catégories de dépenses ont également contribué à la croissance économique, mais dans une moindre mesure.
En Italie, la légère accélération de la croissance du PIB (0,3 %, après 0,1 % au trimestre précédent) est due principalement à l’amélioration de la contribution de la reconstitution des stocks (0,1 point de pourcentage après moins 0,2). En revanche, la réduction de la contribution des exportations nettes a été relativement significative (moins 0,1 point de pourcentage après 0,3).
En France, la croissance du PIB est redevenue positive (0,2 % après moins 0,1 %), tirée par une augmentation significative de la contribution de la reconstitution des stocks (0,6 point de pourcentage après moins 0,8). Cela a été presque entièrement contrebalancé par une nette détérioration de la contribution de la balance commerciale (moins 0,6 point de pourcentage après 0,5).
Au Royaume-Uni, la croissance du PIB est restée stable (à 0,6 %). Comme en Italie et en France, la forte détérioration de la balance commerciale (moins 1,2 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,4 au trimestre précédent) a été compensée par la contribution positive de la reconstitution des stocks (1,2 point de pourcentage après moins 0,3).
Au Japon, la croissance du PIB a ralenti (à 0,3 %, en baisse par rapport à 0,5 % au trimestre précédent), principalement en raison de la détérioration des contributions de la reconstitution des stocks (moins 0,3 point de pourcentage après 0,2) et des investissements (0,0 point de pourcentage après 0,4). Ces effets négatifs n’ont été que partiellement compensés par l’amélioration des contributions de la balance commerciale (0,3 point de pourcentage après moins 0,1), de la consommation des administrations publiques (0,1 point de pourcentage après moins 0,2) et de la consommation privée (0,2 point de pourcentage après 0,1).
En Allemagne, la croissance du PIB a ralenti à 0,2 % (en baisse par rapport à 0,4 % au trimestre précédent), la forte détérioration de la contribution de la balance commerciale (moins 0,3 point de pourcentage après 0,5) n’étant pas suffisante pour contrebalancer les effets positifs des meilleures contributions enregistrées pour les investissements (0,0 point de pourcentage après moins 0,3), la reconstitution des stocks (0,0 point de pourcentage après moins 0,1), et, dans une moindre mesure, les autres catégories de dépenses.