La première erreur lorsque l'on apprend cette triste nouvelle de la perte d'un emploi serait de réagir aussitôt et de commencer à courir dans tous les sens. STOP !
La première règle est donc de tout arrêter, de s'assoir à une table et de réfléchir posément à la situation. La philosophie du « STOP » vous permet de faire face à toutes les situations d'urgence, de panique et de stress. Pour prendre les bonnes options et faire des choix judicieux, vous devez vous donner suffisamment de temps de réflexion pour établir votre plan d'attaque et votre riposte. Une fois votre réflexion totalement aboutie, vous aurez tout le loisir de réagir vite et efficacement.
Faire le deuil de son travail, c'est préparer l'avenir
L'expression "faire le deuil" est utilisée dans le cas d'une séparation : la mort d'un proche ou une séparation amoureuse. Cette disparation doit être acceptée, analysée, digérée pour pouvoir continuer à vivre et aller de l'avant. Cela s'applique également lors d'une rupture professionnelle. Quand on perd son travail, on perd bien sûr son poste et son salaire mais aussi ses repères, ses collègues et notre ego en prend un sacré coup. On se rend compte tout à coup que ce travail prenait une place énorme dans sa vie et sa disparition provoque un véritable traumatisme lié à la perte de cette partie de vie sociale. Il faut maintenant apprendre à vivre sans ce travail. le deuil, cela veut dire travailler sur soi pour fermer le livre de l'avant et se préparer dans les meilleurs conditions pour l'avenir.
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Si l'on ne prête pas suffisamment attention à son mental, le chômage peut être la cause d'actes désespérés et horribles. En effet, trois chercheurs de l'Institut national d'études démographiques ont révélé en 1996 que le taux de suicide devient plus élevé chez les adultes de 32 à 50 ans que chez ceux de 50 à 70 ans. Jusqu'en 1986, chez les hommes de 15 à ans, les courbes de chômage et de suicide sont strictement parallèles ainsi que pour les hommes de 50 à 64 ans. Après 86, le chômage des seniors diminue progressivement et entraine avec lui le suicide.L'étude en déduit que la société a su s'occuper des anciens avec l'instauration du minimum vieillesse et l'augmentation progressive des retraites. Mais cette évolution a oublié les adultes d'âge actif. Pour éviter de sombrer dans ce désespoir extrême et de choisir cette alternative désastreuse, voici quelques règles élémentaires pour conserver ou acquérir un moral d'acier et un mental positif.
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Le mental, première arme contre le chômage
Au chômage, il est difficile de ne pas douter de soi. La perte de votre emploi peut vous faire croire que vous ne valez plus rien et que vous ne retrouverez plus jamais un travail ou une situation professionnelle stable. Repensez à tout ce que vous avez accompli depuis votre enfance. Les échecs sont néfastes si vous ne vous en servez pas pour vous faire évoluer. [...] Même si vous subissez des refus répétés lors de vos entretiens d'embauches et que vous ne trouvez aucune proposition d'emploi sur le marché du travail, restez optimiste. Il vous suffit d'un seul poste pour être satisfait. Pas besoin d'avoir une collection d'entretiens ou de candidatures.
Le chômage n'est pas une fatalité. Cependant, il est inutile de courir dans tous les sens pour espérer décrocher un emploi. Conservez une attitude ouverte et constructive en continuant vos activités, à vous fixer des objectifs quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Si un travail demande un effort, dites‐vous qu'en chercher un également. Le goût de cet effort sera un atout pour conserver une attitude gagnante et positive dans vos recherches.
Ce n'est pas parce que vous êtes sans emploi que vous devez consacrer 100% de votre temps à chercher un travail. Si vous aimez les ballades, profitez‐en ! Vous n'aviez plus le temps de lire, profitez‐en ! Vous vous passionniez pour la cuisine, le sport, les arts, ... PROFITEZ‐EN !
Essayez le plus possible de limiter la prostration télévisuelle. Passer sa journée immobile devant un écran ne fait partie des activités qui peuvent vous remplir d'énergie. Toutes les bonnes occasions vous procureront du plaisir et la production d'endorphine qui est nécessaire à l'épanouissement personnel et moral. Ne culpabilisez pas mais prenez ces moments de détente comme des actes obligatoires pour conservez un bon mental.
Extraits de "Emploi : guide de survie", par Cécile Missir. Disponible en intégralité sur le site Internet de recrutement "Qapa.fr".