Le PIB réel de la zone OCDE a progressé de 0,5% au deuxième trimestre de 2015, au même rythme qu’au trimestre précédent. La consommation privée a été de nouveau le principal facteur de croissance globale du PIB avec une contribution de 0,3 point de pourcentage, suivie de l’investissement et des exportations nettes contribuant chacun 0,2 point de pourcentage. La consommation des administrations publiques a apporté seulement 0,1 point de pourcentage alors que le déstockage a réduit la croissance du PIB de 0,3 point de pourcentage.
Contributions à la croissance du PIB réel de l'OCDE
Points de pourcentage
Note : Les contributions présentées dans ce graphique sont fondées sur des données avec plusieurs décimales.
Note: La somme des contributions peut ne pas être égale à la croissance du PIB en raison des arrondis à la première décimale.
Parmi les Sept grandes économies, les évolutions ont été plus diversifiées.
Aux États-Unis, les contributions positives de la consommation privée (0,6 point de pourcentage) et de l’investissement (0,3 point de pourcentage) ont été les principaux moteurs de la croissance globale du PIB (1,0%).
Au Royaume-Uni, les exportations nettes ont contribué 1,4 point de pourcentage à la croissance globale du PIB (0,7%), suivies de la consommation privée (0,6 point de pourcentage). Ces contributions positives ont été contrebalancées en grande partie par une contribution négative du déstockage (moins 1,6 point de pourcentage).
En Allemagne aussi, les exportations nettes ont été le principal facteur de croissance du PIB (0,4%), avec 0,7 point de pourcentage alors que le déstockage a réduit la croissance du PIB de 0,4 point de pourcentage.
En France, la croissance du PIB a été atone. Toutefois, les contributions à la croissance ont été similaires à celles de l’Allemagne, avec les exportations nettes contribuant 0,4 point de pourcentage et ayant été contrebalancées par une contribution négative du déstockage (moins 0,5 point de pourcentage).
En Italie, le PIB a progressé de 0,3%, avec les contributions positives de la reconstitution des stocks et de la consommation privée (0,4 et 0,3 point de pourcentage, respectivement), qui ont été partiellement contrebalancées par les contributions négatives relativement modestes des autres composantes de la demande intérieure.
Au Canada, les contributions négatives de l’investissement et du déstockage (moins 0,4 et moins 0,3 point de pourcentage, respectivement) ont été partiellement compensées par les contributions positives de la consommation privée (0,3 point de pourcentage), des exportations nettes (0,2) et de la consommation des administrations publiques (0,1). Au final, le PIB a reculé de 0,1%.
Au Japon, la croissance du PIB est devenu négative (moins 0,3%), résultant des contributions négatives de la consommation privée et des exportations nettes (moins 0,4 et moins 0,3 point de pourcentage, respectivement). Cependant les contributions positives de la reconstitution des stocks et de la consommation des administrations publiques ont atténué cet impact.