Fin 2012, les prévisions pour 2013 étaient plus préoccupantes que celles établies à fin 2013 pour l'année prochaine. Mon premier souhait est que ceci soit effectivement réalité. Et qu'un mieux soit matérialisé.
Ainsi, avec un léger surplus de croissance, la France verrait son solde net de destruction annuelle d'emplois se trouver placé sous asymptote et donc ceci soulagerait les peurs du déclassement social.
Mais précisément parlant du déclassement, toutes les explications du monde ne pourront jamais justifier qu'une vraie politique de traitement des fins de droit – des gens qui sont plongés dans l'assistance tels des chiens abandonnés avant le confort des vacances d'été – ne soit mieux élaborée et coordonnée. Je redoute profondément l'impréparation de l'Etat ( hors considération politique ) qui devra faire face à un flux massif de gens démunis. Mon souhait rejoint celui des humanitaires, des humanistes et du Pape François : la misère doit cesser de progresser comme me l'a enseigné le Doyen Henri Bartoli.
Après ce deuxième souhait, il y a une question plus délicate qui tient à l'état de la relation franco-allemande. Il y a une sorte de double méprise sur les intentions de chacun des partenaires et tout ceci n'est pas viable pour le sursaut européen dont nous avons tant besoin. Mon troisième souhait à valeur de supplique tant les enjeux sont importants concerne donc cette rubrique.
Mon quatrième souhait vise la nécessaire maîtrise de l'instabilité législative et fiscale que notre pays connait et que le monde des entreprises – mais aussi des ménages – subit depuis de longues années. Si nous voulons avancer vraiment, il suffit. La Nation ne mérite pas un tel traitement pas plus que ses habitants.
Mon cinquième souhait, après les quatre premiers qui relèvent de l'inflexion, c'est que notre pays ne verse pas dans la " conniption " ( crise de colère, crise de rage ) et ne subisse pas ce que je prends le soin de nommer une " fluxion sociale ", c'est-à-dire une sorte de coup de sang dont l'Histoire enseigne qu'il est toujours possible tout autant qu'imprévisible.
Au terme de ces cinq souhaits ( où j'espère que j'ai bien compris votre question ), il me reste par courtoisie sincère d'auteur à souhaiter une belle année 2014 à vos lecteurs attentifs. Que cette année leur soit douce et propice.
En tant qu'économistes, les perspectives de sortie du QE ( quantitative easing ) aux Etats-Unis nous fourniront – entre autres – des sujets à valeur de prises de parole.