Le taux de chômage de la zone OCDE était en baisse de 0.1 point de pourcentage à 6.5% en janvier 2016, 1.6 points de pourcentage en-dessous de sa valeur du pic de janvier 2013. Dans l’ensemble, 39.9 millions de personnes étaient au chômage dans la zone OCDE, 9 millions de moins qu’en janvier 2013, mais toujours 7.4 millions de plus qu’en avril 2008, avant la crise.
En janvier 2016, le taux de chômage de la zone euro était en de baisse de 0.1 point de pourcentage, à 10.3%, prolongeant sa tendance à la baisse. Au sein de la zone euro, les plus fortes baisses étaient observées en République slovaque (baisse de 0.3 point de pourcentage, à 10.3%), en Irlande (baisse de 0.2 point de pourcentage, à 8.6%), au Luxembourg (baisse de 0.2 point de pourcentage, à 5.8%) et en Espagne (baisse de 0.2 point de pourcentage, à 20.5%).
Le taux de chômage en janvier 2016 était également en baisse de 0.1 point de pourcentage aux États-Unis (à 4.9%) et au Japon (à 3.2%), tandis qu'il était en hausse de 0.1 point de pourcentage au Canada, à 7.2%. Des données plus récentes montrent qu'en février 2016, le taux de chômage était stable aux États-Unis.
En janvier 2016, le taux de chômage de la zone OCDE pour les femmes était stable (à 6.6%), tandis que le taux de chômage de la zone OCDE pour les hommes était en baisse de 0.1 point de pourcentage (à 6.4%). Alors que dans la période précédant la crise, le taux de chômage des femmes était supérieur à celui des hommes, la crise et la période de reprise qui a suivi ont affecté les hommes dans des proportions plus fortes. Au cours de la période suivante, entre début 2011 et 2013, le taux de chômage des deux populations est resté stable autour de 8%, avec des taux légèrement supérieurs pour les femmes; depuis lors, les taux de chômage des hommes et des femmes ont baissé parallèlement, le taux de chômage des femmes restant légèrement supérieur à celui des hommes.