Ma lettre ouverte à Valérie Trierweiler : pour un joli pied de nez …

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Par Calculette Modifié le 17 janvier 2014 à 15h38

Pour un joli pied de nez, Madame Trierweiler, c'est le moment de mettre en pratique votre "Je ne me tairai plus".

Madame,

votre compagnon ayant décidé semble-t-il de vous remplacer sur l'oreiller, vous devez vous préparer à modifier quelque peu votre organisation et adapter votre quotidien.
Allez-vous continuer d'être "collaboratrice bénévole du service public de la Présidence ou du Président et à participer à l'exercice d'une mission relevant de l'intérêt général" ? Ce sont les termes exacts employés par les magistrats pour refuser d'informer la plainte à votre encontre pour recel de détournement de fonds publics.

Vous vous doutez bien qu'en réalité derrière cette procédure, c'est votre concubin volage qui est ciblé pour fraude fiscale, fausse déclaration et détournement de fonds publics. Xavier Kemlin vient d'ailleurs de porter plainte directement contre François Hollande.

Nous nous réjouissons d'avance de vous entendre. En particulier, pour ne rien vous cacher nous souhaiterions connaître la valeur de votre patrimoine personnel, maintenant que cela n'a plus d'importance pour vous... Cela serait un joli pied de nez à celui qui vous a trahie et qui ainsi ne pourrait plus s'abstenir de payer son Impôt de Solidarité sur la Fortune. L'Histoire pourrait retenir votre nom comme celle qui aura eu le courage de faire éclater la vérité et de confirmer au monde quel dissimulateur est vraiment l'actuel chef de l'État !

Celui-ci doit s'y attendre d'ailleurs, lui qui lors de sa conférence de presse du 14 janvier a fait allusion à son impunité constitutionnelle telle que le stipule l'Article 67 de la Constitution : "Le Président de la République n'est pas responsable des actes accomplis en cette qualité". Si cette précision sonne comme une mise en garde contre "ceux qui osent", elle reste dans la bouche de votre concubin, opportunément incomplète. En effet, l'article 68 suivant bat en brèche l'irresponsabilité constitutionnelle du Président "en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat".

"Je ne me tairai plus" avez-vous déclaré le 22 novembre 2013 en remettant le prix Danielle Mitterrand. Vous avez ajouté vouloir adopter la liberté de ton qui vous caractérise, y compris vis-à-vis du président.
C'est le moment où jamais !

J'espère sincèrement pour vous que votre isolement n'est pas imposé mais consenti. Je ne peux que compatir à l'absence de visite du président que vous avez tant soutenu. Cela me semble relever d'un triste mépris et d'une trop grande ingratitude à votre égard.

Je vous souhaite Madame Trierweiler, de vous remettre bien vite de vos émotions et de tourner cette page humiliante pour reprendre le cours d'une vie normale, loin d'un président anormal.

Cordialement

Calculette revolte.exprimetoi.com

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Bloggeuse, créatrice et administratrice d’un forum politique  

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