Cet article de TechCrunch sur la nouvelle révolution que l'internet fait subir à l'économie nous a absolument passionnés. On vous raconte.
Le constat de départ : "En 2015, Uber, la plus grande boite de taxi au monde, ne possède aucun taxi. Facebook, le media le plus populaire, ne crée aucun contenu. Alibaba, le distributeur le plus valorisé en Bourse, n'a pas de stocks. Airbnb, le plus grand "hôtelier" du monde, ne possède pas d'immobilier. Quelque chose d'intéressant est en train de se passer." Indeed.
Ce qui se passe, c'est que la valeur s'est déplacée de la production/propriété (là où se concentrent les coûts) à la maîtrise de l'interface avec les clients (là où se concentre le profit). Et toutes les nouvelles boites qui triomphent (celles citées plus haut et d'autres, à commencer par Google) sont celles qui ont réussi à capter cette "couche très fine" et totalement immatérielle entre producteur et consommateur.
Le problème, c'est qu'une croissance reposant sur des micro-boites staffées de quelques développeurs, est une croissance sans jobs et sans investissements. Au point qu'une étude récente de l'université d'Oxford prévient que la domination de l'éco par l'internet nous condamne à la stagnation. Fascinant, mais flippant.
On estime que 50% des emplois américains sont menacés par l'informatisation/robotisation, alors que la part de la population active travaillant dans l'internet est de 0,5%
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