Patrick Légeron, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, et spécialiste du « burn-out » fait un point sur cette maladie, à l’occasion de la Journée européenne de la dépression, la semaine dernière à Paris.
La dépression a sa journée. Même, sa journée européenne. Cette année, cette journée particulière, qui s’est tenue le 9 octobre dernier, à Paris, s’est notamment penchée sur la souffrance psychique au travail. Et plus précisément, sur le syndrome du « burn-out », pas encore considéré comme une maladie à part entière. Les chiffres n’ont rien d’optimiste : en France, selon l’Institut national de veille sanitaire, l’INVS, la souffrance psychique au travail, toucherait 480 000 salariés. Parmi eux, certains iront jusqu’au « burn-out », mélange entre « dépression et état de stress avancé. »
À l’occasion de cette 12ème Journée européenne de la dépression, le site 20minutes.fr a interrogé le psychiatre Patrick Légeron, spécialiste du « burn-out ». Le psychiatre, qui exerce à l’Hôpital Saint-Anne à Paris, dirige également le cabinet de conseil Stimulus, spécialisé dans les problématiques du stress professionnel. Il vient d’ailleurs de publier un ouvrage chez Odile Jacob, Le stress au travail, un enjeu de santé.
Aujourd’hui, mauvaise nouvelle, la souffrance psychique au travail augmente. Pour Patrick Légeron, une des raisons, explique t-il à 20minutes.fr, est la conséquence de « la vague de stress liée à la pression de la crise », à laquelle les entreprises ne répondent pas, ou par des actions jugées trop faibles.
Lire la suite sur Not Like The Others