La remontée des rendements obligataires va acculer les gouvernements dispendieux et la Parasitocratie. L’arsenal législatif s’est musclé pour affronter cette situation.
Les hauts salaires de Bercy sont épinglés par la Cour des comptes, spécialement ceux des « administrateurs généraux des finances publiques » qui font rentrer nos impôts dans les caisses de l’Etat. Le vol à 350 000 € du Premier ministre Edouard Philippe inspire les éditorialistes. Au cas où vous ne seriez pas au courant, « vol » ne signifie pas « larcin » mais un trajet en avion entre Tokyo et Paris.
Tant que les dépenses du gouvernement ne diminuent pas, toute baisse d’impôt est illusoire. Aux Etats-Unis comme en France, les dépenses du gouvernement augmentent. Parallèlement, pour acheter les électeurs, les dépenses de « redistribution » de l’Etat-providence augmentent aussi. La Parasitocratie n’entend pas renverser la vapeur – comme le prouve le projet de loi de finances 2018 – et il faudra bien payer le gâchis, les prébendes et les allocations.
Pour caresser l’électeur contribuable dans le sens du poil et ne pas l’affoler, ces dépenses sont en partie financées par la dette, ce qui est presqu’indolore en période de baisse des taux. Mais nous entrevoyons un os… Nous pensons que les taux ne vont plus baisser mais remonter, et qu’une tendance qui durait depuis 36 ans s’inverse. Ce constat figure d’ailleurs dans les medias grand-public.
Mais ils n’en tirent pas toutes les conséquences, selon nous. Si la Parasitocratie – farouchement attachée à son train de vie -ne peut plus emprunter, elle devra taxer. L’Histoire prouve que les crises des finances publiques se déclenchent très vite. Pour reculer l’instant fatal, le gouvernement en place devra aller chercher l’argent qu’il ne peut plus emprunter là où il se trouve : sur vos comptes en banque, dans votre assurance-vie. Il n’aura pas le temps de passer par la fastidieuse (et risquée) phase juridique de consentement à l’impôt.
Tout est juridiquement prévu pour cela. L’arsenal législatif s’est musclé tout au long de 2016 et 2017. Raffinement suprême, dès 2019, avec la mise en place du prélèvement de l’impôt à la source, les « saisies sur salaires » ou sur retraites seront possibles. Les fonctionnaires de Bercy n’auront qu’à modifier le taux de prélèvement que les entreprises et caisses de retraite appliqueront immédiatement. La France, pays des contribuables-grenouilles baignant dans l’eau tiède des allocations et de la redistribution, aura donc légalement mis fin à la propriété privée. L’impôt non consenti sera officiellement devenu du vol.
Les passionnés de l’égalité auront gagné : les 75% des Français qui pensent que le gouvernement doit réduire les inégalités de revenu et organiser la spoliation. Toutes les expériences de suppression de la propriété privée ont toujours conduit à des désastres économiques. Mais même dans de telles circonstances, la Parasitocratie a toujours su prospérer : ne vous inquiétez pas pour elle…
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