Malgré l'ouverture du marché sur l'accompagnement des PME et surtout des petites structures, le nombre d'entreprises en difficulté ne diminue pas. Au 3ème trimestre 2014, le baromètre Altares indique que les TPE de 1 à 2 salariés subissent 30% de défaillances en plus par rapport à la même période de l'an passé.
Ces petites entreprises travaillent en flux tendu, n'anticipent ni les charges, ni une baisse soudaine d'activité qui impacte directement leur trésorerie. Les banques n'ont pas la réactivité requise et sont de plus en plus frileuses à apporter leur soutien aux entreprises en difficultés. Leur rôle se cantonne de plus en plus à miser sur les créateurs (avec de bonnes garanties) et le développement d'entreprises plus solides. A ce titre les PME sont moins touchées que les TPE dans le baromètre Altares.
Les dirigeants de TPE manquent de temps mais aussi de compétences pour prendre de la hauteur et mener une réflexion sur la refonte de leur modèle commercial, l'ouverture à des marchés complémentaires (diversification) et la fidélisation de leurs clients qui sont de plus en plus volatiles. Les dirigeants misent encore trop peu sur la communication, l'utilisation du web comme vecteur de croissance (vente dématérialisée), les nouvelles technologies ou des ressources complémentaires qui leur permettraient de traverser cette période difficile.
Bien entendu de nombreuses solutions existent. La première d'entres elles peut être : la réactivité. Conduire une entreprise au succès c'est comme conduire une voiture à bonne destination. Il faut anticiper les virages, avec un tableau de bord qui nous donne la vitesse et l'heure à laquelle on va arriver. Un simple problème mécanique peut casser le moteur, une roue crevée et l'on va dans le décor. Il est nécessaire qu'aujourd'hui le dirigeant sache à tout moment comment va son entreprise au jour le jour pour anticiper et réagir.
Un accompagnement adapté est aussi une solution à prendre en compte si l'on considère que les entreprises bien accompagnées ont près de 30% de chances supplémentaires de rester pérennes. En effet, 66 % des entreprises accompagnées sont encore en activité cinq ans après leur création, contre 52 % sans accompagnement (INSEE, enquête Sine 2007). Le monde du conseil est très diversifié, et vous avez des professionnels qui connaissent bien la petite entreprise (nous savons de quoi nous parlons, il y a en 2000 chez Petite-Entreprise.net). Il faut que le dirigeant prenne conscience qu'il n'est pas compétent en tout. L'apport d'un œil extérieur est parfois indispensable pour gérer une situation notamment dans des domaines plus techniques comme l'optimisation des charges ou la recherche de financement. Un dirigeant accompagné a plus de chances de s'en sortir qu'un dirigeant seul.