Pourquoi nous devrions redouter un monde sans cash

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Par Simone Wapler Publié le 24 mars 2016 à 5h00
Banques Argent Cash Limite Paiements
@shutter - © Economie Matin
1 000 eurosLa France a limité les paiements en cash à 1 000 euros maximum.

Un éditorial du journal britannique The Guardian prend la défense du cash.

Après avoir passé en revue le développement des moyens de paiements de plus en plus dématérialisé et sophistiqués et leurs avantages, l’auteur pose la question de la guerre contre cash et de l’éventuelle mise hors la loi du billet de 500€.

« Je ne suis pas certain que les conséquences aient été soupesées de façon appropriée », s’inquiète l’éditorialiste Dominic Frisby.

Les inégalités d’un monde sans cash

Nous vivons déjà dans un monde très inégal dans la répartition des richesses et la disparition du cash pourrait exacerber encore ces inégalités en donnant encore plis de pouvoir au système financier qui superviseraient toutes les transactions.

« Le crash de 2008, a démontré que le moment venu, les banques ont déjà été exemptées de la plus efficace des réglementations qui est la faillite, qui s’applique pourtant à toutes les autres entreprises. Souhaite-t-on donc donner encore plus de pouvoir et d’influence à ce secteur ? (…) Le cash donne du pouvoir à ceux qui l’utilisent. Il permet d’acheter et de vendre, de stocker son épargne sans dépendre de quiconque ».

Retirer son argent de la banque est un réflexe de défense normal. L’épargne de toute une vie ne doit pas être mise en danger par le comportement d’un établissement financier.

Enfin pour les plus pauvres, il existe des barrières financières. Le cash leur permet de ne pas être totalement exclu du système financier. Voilà une bonne raison de vous faire un petit stock de livres sterling, Brexit ou pas…

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

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Simone Wapler est directrice éditoriale des publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers. Ingénieur de formation, elle a quitté les laboratoires pour les marchés financiers et vécu l'éclatement de la bulle internet. Grâce à son expertise, elle sert aujourd'hui, non pas la cause des multinationales ou des banquiers, mais celle des particuliers. Elle a publié "Pourquoi la France va faire faillite" (2012), "Comment l'État va faire main basse sur votre argent" (2013), "Pouvez-vous faire confiance à votre banque ?" (2014) et “La fabrique de pauvres” (2015) aux Éditions Ixelles.

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