Le taux de chômage de la zone OCDE était stable pour le deuxième mois consécutif, à 6.3%, en juillet 2016. Ce taux se situait 1.8 points de pourcentage en-dessous de sa valeur du pic de janvier 2013. Dans l’ensemble, 39.1 millions de personnes étaient au chômage dans la zone OCDE, 9.9 millions de moins qu’en janvier 2013, mais toujours 6.4 millions de plus qu’en avril 2008, avant que la crise ne commence à affecter le marché du travail.
En juillet, le taux de chômage était également stable dans la zone euro, à 10.1% pour le quatrième mois consécutif. Au sein de la zone euro, les plus fortes baisses du taux de chômage étaient observées en Espagne (baisse de 0.3 point de pourcentage, à 19.6%) et en Italie (baisse de 0.2 point de pourcentage, à 11.4%). En revanche, le taux de chômage était en hausse de 0.2 point de pourcentage en France, à 10.3%.
En juillet, le taux de chômage était en baisse de 0.1 point de pourcentage au Japon (à 3.0%) et au Mexique (à 3.8%), alors qu'il était stable aux États-Unis (à 4.9%) et en hausse de 0.1 point de pourcentage au Canada (à 6.9%). Des données plus récentes montrent qu'en août, le taux de chômage a conservé son niveau aux États-Unis, tandis que celui du Canada continuait d’augmenter (de 0.1 point de pourcentage, à 7.0%).
La stabilité globale des taux de chômage de la zone OCDE (dans son ensemble) est observée pour les différents groupes de population. Le taux de chômage de la zone OCDE pour les hommes (stable à 6.2%) demeurait inférieur à celui des femmes (en baisse de 0.1 point de pourcentage, à 6.4%), tandis que celui des jeunes (15-24 ans), à 13.1% (en hausse de 0.1 point de pourcentage), était toujours plus de deux fois plus élevé que le taux de chômage pour l'ensemble des personnes.