Acheter à deux est pour plus d'un Français sur trois un acte plus engageant que la signature d'un contrat à durée indéterminée ou que le mariage ou le Pacs. D'ailleurs, si 67 % des clients Vousfinancer.com achètent en couple, seuls 34 % sont mariés, 9 % pacsés et 24 % en concubinage.
« Les particuliers qui achètent un bien immobilier à deux doivent préparer l'avenir et penser à la transmission en cas de décès de leur conjoint. Mariés, pacsés ou concubins, tous les couples n'ont pas les mêmes droits, c'est pourquoi la signature d'un testament peut permettre dans certaines situations de protéger davantage la personne survivante » souligne Jérôme Robin, président fondateur du site Vousfinancer.
Ainsi, plus de quatre Français sur dix ayant acheté un bien immobilier en couple (43 %) déclarent avoir déjà rédigé un testament pour protéger leur conjoint en cas de décès. Les plus âgés sont bien sûr parmi les plus nombreux à avoir entrepris cette démarche (53 % des personnes âgées de 50 à 64 ans et 52 % des personnes âgées de plus de 65 ans), de même que les ménages les plus aisés (56 % de ceux dont les revenus sont supérieurs à 4 000 euros), les Franciliens (50 %) ou les couples n'ayant pas d'enfant (50 %). Si la majorité des Français qui ont acheté à deux (57 %) n'ont pas rédigé un tel testament, la moitié d'entre eux prévoit de le faire.
« La signature du testament est particulièrement utile pour les couples en union libre, qui achètent en indivision, car en l'absence de testament, les héritiers du conjoint décédé pourront demander la vente du bien et le partage de sa valeur. Mieux vaut donc anticiper en faisant un testament qui permettra au survivant de pouvoir continuer à vivre dans le bien et d'hériter.
Attention, il y aura tout de même des droits de succession alors que les couples pacsés ou mariés en sont exonérés... Le mieux est de demander conseil à un notaire afin de prendre les dispositions les mieux adaptées » conclut Alain Duffoux, président du Syndicat National des Professionnels Immobiliers.
Article initialement publié sur le site du cabinet Hugues de Saint Perier et reproduit ici avec l'aimable autorisation de l'auteur.