La fin de Thomas Cook n’est qu’une confirmation

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Par Eric Sancery Modifié le 27 septembre 2019 à 10h13
Thomas Cook Faillite Rapatiement 1
@shutter - © Economie Matin

Une grave crise économique est en marche…

La faillite de Thomas Cook, n’est qu’un symptôme de l’effondrement global en cours et n’étonne que ceux d’entre nous qui restent convaincus de vivre au sein de la civilisation la plus aboutie de l’Histoire humaine.

Tous les gens considérant que le capitalisme représente la quintessence suprême, ou croyant juste dur comme fer que c’est « le plus mauvais système à l’exception de tous les autres » peuvent effectivement être surpris par cet écroulement et se demander comment il a pu se produire.

Mais si l’on dispose des bonnes informations (ce qui suppose bien sûr d’arrêter de penser que la télévision et les médias mainstream sont des sources fiables…), on sait que l’économie mondialiste basée sur la spéculation hors sol est au bord du gouffre, ce qui amène à considérer que la mésaventure du Tour opérateur anglais, sur fond de Brexit, n’est que l’un des prémisses d’une catastrophe économique globale annoncée depuis des années par les experts les plus clairvoyants (et courageux…) comme Olivier Delamarche, Charles Gave ou Pierre Jovanovic, pour ne citer que des français…

Un bluff international

Le capitalisme mondial en 2019 n’est plus qu’une immense « Pyramide de Ponzi », un bluff international, un château de cartes pour ainsi dire, basé sur l’esbroufe et permettant à une petite élite de « se gaver comme jamais » sur la base de spéculations que l’on présente au grand public comme l’aboutissement des « sciences économiques » alors qu’il ne s’agit que d’enfumage à grande échelle pratiqué par de gros malins dénués de scrupules. À noter que cette fois il s’agit d’une déconfiture concernant un opérateur d’outre manche, mais que chez nous en France, le pays des Gilets jaunes, l’économie est gangrénée par de multiples maux (administration démoniaque, justice moribonde, accès limité au crédit,…) qui se traduisent chaque semaine par des cascades de défaillances d’entreprises, y compris dans le monde du tourisme.

Jusqu’à maintenant le système est encore puissant et parvient à maintenir le couvercle sur la marmite… jusqu’au jour, sans doute assez proche, où son explosion remettra toutes les pendules à l’heure.

Une faillite qui en entraînera d'autres

En attendant la « chute finale », les défections, faillites, liquidations et autres catastrophes économiques vont naturellement se succéder sur un rythme s’accélérant, et sans surprises certains marchés seront impactés plus rapidement que d’autres, par exemple les loisirs et le tourisme, postes de dépenses que les consommateurs suppriment en premier lorsque leurs revenus s’amenuisent…

La chute du voyagiste anglais n’est donc pas une surprise, et annonce la suite : un enchainement plus ou moins rapide de déconfitures impactant petites et grandes enseignes, en France et dans le monde entier, pour mener probablement à une situation de crise générale bien plus sévère que celle de 2008.

On peut redouter la crise qui s’annonce, s’en lamenter et prier pour qu’elle ne se produise pas (ce qui serait évidemment vain) mais rien n’empêche de voir les choses sous un jour plus positif : ce n’est pas parce qu’une économie s’effondre que la vie s’arrête. Le capitalisme tel qu’il a évolué a montré toutes ses limites, ses failles, ses aberrations et son cortège de dégâts collatéraux (Misère, chômage, guerre, pollution, etc…).

Rien n’empêche d’espérer que ce qui finira par le remplacer servira mieux l’intérêt général tout en évitant les gâchis comme celui dont les dirigeants de Thomas Cook viennent de nous gratifier.

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Eric Sancery est le créateur et le gérant de la Holding VTR, qui détient plusieurs sociétés  et marques commerciales, dont les principales sont VTR Voyages et Voyages Etudiants.Com. Il a créé l'association ASP (Action Sport Passion) en 1992,  a été directeur commercial au sein de OTU Voyages, puis directeur associé de Tribu SA, société à l’origine de Travel Horizon. Ces différentes expériences l’ont aidé à mettre en place des méthodes de management très personnelles qu’il applique aujourd’hui avec succès.

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