La mise au pas de l’industrie automobile par Donald Trump qui leur avait ordonné de construire américain semble au final bien artificiel. Dans un courrier au président américain la plupart d’entre eux demandent la remise en question des normes antipollution. Une démarche qui en dit long sur la sincérité de leur engagement dans le domaine…
Le « storytelling » du bras de fer entre Donald Trump et l’industrie automobile était pourtant si beau. Le nouveau président des Etats-Unis avait réussi à discipliner ces mastodontes en obtenant de leur part l’engagement d’investir des milliards de dollars dans le pays. Un acte fort en faveur de la lutte contre la délocalisation et la désindustrialisation.
La suite des événements montre que l’engagement des industriels n’a pas été consenti uniquement par obéissance ou patriotisme. Dix-huit constructeurs automobiles viennent en effet de signer une lettre adressée à Donald Trump dans laquelle ils demandent à ce que les normes antipollution soient remises en question. La lettre publiée par l’agence de presse Reuters montre que les quelques milliards d’investissement domestiques attendent un retour immédiat puisqu’ils estiment que la réforme des normes de dépollution va leur coûter 200 milliards de dollars en treize ans.
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