La croissance du PIB réel de la zone OCDE s’est légèrement ralentie à 0,3%, au deuxième trimestre de 2016, comparé à 0,4% au trimestre précédent. Les contributions de la consommation privée et des administrations publiques sont restées stables, à 0,3 et 0,1 point de pourcentage respectivement, alors que le déstockage, ayant tiré vers le bas la croissance du PIB de 0,2 point de pourcentage (en baisse par rapport à moins 0,1 point de pourcentage au trimestre précédent), est partiellement contrebalancé par une augmentation de la contribution de l’investissement (à 0,1 point de pourcentage). La contribution des exportations nettes est restée négligeable.
Contributions à la croissance du PIB réel de l'OCDE
Points de pourcentage
Malgré les faibles changements dans les totaux de l’OCDE, la croissance du PIB et les contributions des composants du PIB ont varié significativement entre les pays.
Au Royaume-Uni, avant le référendum du 23 Juin, la croissance du PIB s’est accélérée à 0,7% (comparé à 0,4% au trimestre précédent), alors que la contribution de l’investissement se redressait à 0,3 point de pourcentage et les stocks se reconstituaient ajoutant un autre 0,6 point de pourcentage (par rapport à moins 0,4 point de pourcentage au trimestre précédent). Ces contributions ont été en partie contrebalancées par une forte détérioration de la balance commerciale qui a contribué moins 0,8 point de pourcentage.
Aux États-Unis, la croissance du PIB s’est amélioré à 0,4% (comparé à 0,2% au trimestre précédent) avec la contribution de la consommation privée progressant à 0,7 point de pourcentage (par rapport à 0,3 point de pourcentage au trimestre précédent), qui a été partiellement contrebalancée par le déstockage (moins 0,3 point de pourcentage, par rapport à moins 0,1 point de pourcentage au trimestre précédent).
La croissance du PIB s’est ralentie à 0,4% (en baisse par rapport à 0,7%) en Allemagne, avec le ralentissement des contributions de la consommation privée et des administrations publiques alors que l’investissement s’est contracté (contribuant moins 0,3 point de pourcentage à la croissance du PIB). Toutefois les exportations nettes ont fortement progressé (contribuant 0,6 point de pourcentage, comparé à 0,3 point de pourcentage au trimestre précédent).
La croissance du PIB s’est aussi ralentie au Japon (à 0,2% en baisse après 0,5%), en résultat d’une détérioration de la balance commerciale (contribuant moins 0,3 point de pourcentage, par rapport à 0,1 point de pourcentage au trimestre précédent) et du déclin des contributions de la consommation privée (0,1, après 0,4), de la consommation des administrations publiques (0,0, après 0,2). Ces effets ont été seulement partiellement atténués par une reprise de la contribution de l’investissement, qui a contribué 0,2 point de pourcentage après une contraction au trimestre précédent.
En Italie, le PIB est resté atone au deuxième trimestre, avec la contribution des exportations nettes, qui a rebondi fortement à 0,3 point de pourcentage (en hausse par rapport à moins 0,2 point de pourcentage au trimestre précédent), contrebalancée par le déstockage (moins 0,3 point de pourcentage, après 0,2) et par le ralentissement de la consommation privée (0,0, après 0,2) et de l’investissement (0,0, après 0,1).
Le PIB s’est contracté légèrement en France (de 0,1%), avec le ralentissement brutal de la consommation privée (contribuant 0,0 point de pourcentage, après 0,6 point de pourcentage au trimestre précédent). La contribution de l’investissement a aussi ralenti (à 0,0, après 0,3). L’amélioration significative de la contribution de la balance commerciale (0,6 point de pourcentage, comparé à moins 0,2 point de pourcentage au trimestre précédent) a été largement atténuée par le déstockage.
Le PIB a aussi chuté au Canada (moins 0,4%, en baisse après 0,6%), avec le ralentissement dramatique de la contribution des exportations nettes (à moins 1,5 point de pourcentage, par rapport à 0,5 point de pourcentage au trimestre précédent). Cet effet négatif a été partiellement compensé par les contributions positives de la reconstitution des stocks (0,5, après moins 0,2) et de la consommation des administrations publiques (0,2, après 0,1).