Depuis 20 ans, la France avait semblé avoir perdu toute capacité d'évoluer. Comme figée dans l'immobilisme. Le manque de décision courageuse de la part de notre collectivité a fini par la scléroser.
Toutes les forces vives de notre pays doivent saluer le courage dont fait preuve Emmanuel Macron à travers son projet de loi. Il y a en France un incontestable besoin de réformes structurelles. Ce que les Allemands ont fait il y a dix ans, les Français le font aujourd'hui.
En modernisant de nombreux secteurs d'activité de notre économie, à l'image des Transports, des professions réglementées ou encore du commerce de détail, le projet de loi dit Macron, présenté ce mercredi en Conseil des ministres, est porteur de la croissance que nous devons arracher avec les dents. La France peut ainsi récupérer 1% de croissance de son PIB. Comment s'en priver ?
La France n'a pas à avoir la réforme honteuse. La France n'a pas à céder devant les forces conservatrices de tous bords qui n'ont pas manqué de s'exprimer.
Sur ce projet de loi, au-delà de toutes les appartenances politiques, au-delà de toutes les convictions, nous pouvons nous retrouver autour d'une unité nationale pour faire de notre économie l'une des plus puissantes au monde.
La France n'a pas à renoncer à la grandeur de son économie. On ne peut plus laisser aux conversatismes la destinée de notre économie. Il faut à la France une nouvelle économie pour retrouver de la croissance et de l'emploi.
Nous entrepreneurs, saluons et soutenons le projet de loi Macron qui peut concrètement moderniser notre économie, redresser sa compétitivité et soutenir l'investissement, pour qu'elle soit plus créatrice d'emplois.
Cela fait deux ans et demi qu'on nous dit que le changement est là; nous ne pouvons qu'être sceptiques face aux annonces successives et l'absence de résultats. Ce projet de loi peut constituer l'initiation d'une dynamique de croissance et de réformes que nous attendions. Les freins à notre croissance peuvent être levés. Encore faut-il le vouloir. C'est ce que démontre le jeune ministre Macron.