On retrouvera dans l’Union cette information sur le coiffeur rémois élu meilleur professionnel de son département en 2017: le RSI lui réclame la modique somme de 1.470.477€, avec ce commentaire amusant du quotidien:
L’attitude de sa banque, qui, selon lui, a débité cette somme de son compte, est tout aussi incompréhensive. M. Clément s’est naturellement retrouvé à découvert. Il a reçu un courrier de son agence lui réclamant des frais de rejet.
Non, la performance du RSI ne s’améliore pas
Contrairement aux délires de la commission théodule chargée par le gouvernement de dire que le RSI s’améliore, il est donc évident que c’est bien le contraire qui se produit. La performance du RSI stagne. Et le taux de satisfaction des indépendants le montre: il reste désespérément stable, proche de la ligne de flottaison des 50% (selon un sondage non publié qui montre le rejet dont le régime est l’objet).
Surtout, le RSI se montre incapable d’organiser une relation client satisfaisante, limitant les dégâts causés par ses erreurs monumentales et manifestant sa volonté de s’amender. S’agissant des relations avec un coiffeur artisanal, qui n’est pas équipé our faire
Les entrepreneurs doivent remporter la bataille idéologique
Les entrepreneurs sont politiquement démunis face à ce fléau. Aliénés par la complexité administrative qui les étouffe, ils n’ont matériellement pas le temps de se liguer pour défendre leurs intérêts, comme les fonctionnaires peuvent par exemple le faire. Pourtant, leur seule issue est d’obtenir la fin du monopole du RSI et la liberté de s’affilier chez l’assureur de leur choix.
Article écrit par Eric Verhaeghe pour son blog