Madelin donne une interview à Atlantico. Pas exactement du prêt-à-penser. Résumé.
La politique actuelle ? De la "droiche patronale" (droite + gauche + patronat) : elle consiste à retrouver de la compétitivité non plus en dévaluant la monnaie (on ne peut plus), mais en faisant payer les salariés (= baisse du coût du travail) en y ajoutant de l'austérité publique. Ça s'appelle "une purge" (et ça ne marche pas : cf. Grèce, Espagne, Portugal) et c'est le contraire du libéralisme qui est "un fortifiant".
Que faut-il faire ? Libérer la croissance, et pour ça, "il faut une fiscalité du capital compétitive et une fiscalité incitative pour les 200 à 300.000 personnes qui sont les artisans de la croissance".
Où trouver l'argent ? Accrochez-vous : dans les subventions aux entreprises ! "Parce que la vraie facture de l'assistanat en France, c'est celle de l'assistanat des entreprises. Nous allons bientôt avoir 150Md de subventions à l'économie et aux entreprises dans ce pays. Ce montant représente l'équivalent de l'impôt sur les sociétés, plus l'impôt sur le revenu, plus les charges sociales patronales. C'est cette manne d'assistanat qu'il faut reprendre, pour remettre le patronat au travail." Madelin. Pas Mélenchon. Juré.
Et aussi : "L'acceptation des inégalités est inversement proportionnelle à la croissance. Si mon revenu double tous les 10 ans, j'accepte très bien les inégalités de ceux qui nous conduisent."
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