Votre patience est à bout : face à l’ultime baisse du taux du livret A passé de 1% à 0,75% en août dernier — beaucoup d’entre vous, épargnants, avez décidé de retirer vos économies de ce livret.
Et, vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère : la décollecte se chiffre en milliard d’euros, et se poursuit depuis déjà plusieurs mois. On ne peut que vous soutenir dans cette fuite car :
– même s’il est aujourd’hui difficile de trouver des placements sans risque bien rémunérés, il est tout de même possible d’espérer bénéficier d’un taux meilleur que les 0,75% net proposé par le livret rouge ;
– même si vous préférez la sécurité à la rentabilité
— comme le révèlent de nombreuses études, vous pouvez vous autoriser une légère exposition au risque ;
– même s’il est indécent de mourir riche, comme le clament aujourd’hui les grands philanthropes américains, il serait aussi dommage de mourir idiot comme nous le rappelait le regretté Georges Wolinski.
L’assurance-vie oui, à condition d’y loger des SCPI
Fort de cela, beaucoup d’entre vous avez fait le tour de vos placements actuels, histoire de voir s’il n’y avait pas quelques gisements inexploités. Je l’ai fait aussi. Je n’ai pas trouvé de gisement mais un plan pépère, le PEL qui, ouvert en septembre 2014, me rapporte 2,5% net (hors prélèvements sociaux) jusqu’à quelque 60 000 euros placés. J’y ai fait pivoter une partie de mon épargne.
Le reste se partagera entre un PEA et un contrat d’assurance-vie car je privilégie les enveloppes défiscalisantes, comme vous, je suppose. D’ailleurs, il semblerait que vous soyez nombreux à avoir opté pour l’assurance-vie. Il est vrai que, outre son enveloppe fiscale attractive, les contrats d’assurance-vie en euro offrent des rendements encore relativement attractifs. Ils étaient de 2,5% brut en moyenne en 2014, soit un peu moins de 2% en net. Pas si mal. Mais on sait que tôt ou tard, ces rendements baisseront.
Pour ma part, j’ai choisi de doper cette rémunération en plaçant un quart de mes économies sur des unités de comptes, au sein de mon contrat. Je ne regrette pas ce choix qui m’a permis d’encaisser, même cette année, une performance de plus 10% sur cette « poche ».
Ayant comme beaucoup d’entre vous une aversion au risque, je compte booster encore cette rémunération en misant sur des SCPI, via l’assurance-vie. Certains contrats, dont Netlife (distribué par UAF Life Patrimoine), permettent de réaliser ce qui dans bien des cas est un coup de maître.
De beaux rendements dans une belle enveloppe fiscale
En effet, même si certains assureurs limitent la part des encours investis sur la pierre, ce montage reste séduisant à plus d’un titre. Les SCPI distribuent depuis des années des rendements coquets, réguliers, et présentent un ratio rendement — risque parmi les meilleurs du marché.
Encore en 2014, alors que les taux de rémunération des placements les moins risqués plongeaient, celui des SCPI s’est maintenu, en moyenne, au-dessus la barre des 5%. Et les professionnels tablent sur des résultats à peu près équivalents pour l’an prochain.
Cerise sur le gâteau : les prix de la part pourrait grimper, tout simplement en raison de l’afflux de liquidité sur les créneaux de l’immobilier commercial et de bureaux. Ceci étant, investir une partie de vos économies sur de la pierre papier est évidemment une idée à retenir. Le faire via l’assurance-vie est LA solution à étudier. En effet :
1. placer des SCPI dans votre contrat vous permet de bénéficier des rendements sympathiques et réguliers des SCPI dans le cadre fiscal avantageux de l’assurance-vie ;
2. vous pouvez espérer investir sur ces sociétés avec des frais de souscription réduits d’un bon tiers. Ces frais peuvent être de 14% selon les informations de Sicav on line. » Les assureurs ont la capacité financière de négocier ce taux d’un bon tiers directement auprès des gestionnaires de SCPI« , précise Laurent Bodin chez Cèdre Finance.
les assureurs limitent la part des encours qu’il est possible d’investir ainsi sur la pierre ;
surtout : les frais de gestion du contrat s’appliquent aussi aux actifs investis sur la SCPI. De quoi en réduire considérablement le rendement. « Partant de là, seuls les contribuables imposés à la tranche marginale d’imposition de 30% ou plus sortiront gagnants de l’opération », démontre notre interlocuteur.
Si vous êtes dans ce cas, foncez !??
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