Les téléphones intelligents se démocratisent, les métaux rares sont de plus en plus utilisés et leur durée de vie diminue : des aspects qui contribuent très largement à la progression dramatique de leur impact environnemental.
C’est de pire en pire. Non seulement la production d’un téléphone intelligent nécessite d’année en année plus de métaux rares, mais les appareils sont de plus populaires et durent de moins en moins longtemps. Une équation du pire du point de vue de l’impact environnemental. Un bilan que pointe du doigt une étude publiée par l’Ademe et France Nature environnement.
« Depuis 2007, et la sortie du premier iPhone, sept milliards de smartphones ont été vendus dans le monde, des ventes en pleine croissance : 139 millions d’appareils écoulés en 2008, plus d’un milliard en 2013, près d’1,5 milliard en 2016, relève cette synthèse. L’impact de chaque téléphone s’accentue aussi quand la taille de l’écran croît ou que la définition de l’appareil photo s’améliore, souligne l’étude , rapporte un article du quotidien régional Le Progrès .
Les chiffres varient selon la complexité et les capacités des appareils mais en moyenne la fabrication d’un téléphone nécessite une cinquantaine de métaux. C’est le double des anciens téléphones portables et un casse-tête écologique puisque les petites pièces sont le résultat d’alliages.
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