La conférence sur le changement climatique, organisée en 2015 par les Nations Unies à Paris, veut installer un accord sur le changement climatique et accélérer la transition sur le carbone. Toutes ces hypothèses reposent sur les travaux du Giec, groupe "d’experts" sur le climat fondé par le G7 en 1988.
Un président particulièrement réchauffé
Un évènement récent altère encore la réputation de ces fameux « experts indépendants ». Le Président de cette institution, Mr Pachauri, vient d’être destitué pour harcèlement sexuel de ses jeunes assistantes. Il n’est toujours pas remplacé depuis février. Le personnel du Giec a révélé que les faits étaient connus depuis longtemps dans les locaux du Président surnommés « l’étage des filles ». Le président du Giec était tellement réchauffé qu’il avait écrit en 2010 un roman surprenant écolo-pornographique « Return to Almora » dont les mécènes « indépendants » étaient le pétrolier BP et le groupe d’énergie indien Reliance. !....
Le climat réchauffe surtout les dollars
Quand on voit les désordres actuels de la FIFA et que le Giec représente des intérêts financiers quarante fois supérieurs, on se prend à rêver de l’indépendance des experts. Le film d’Al Gore de 2007, « une vérité qui dérange » a largement influencé l’opinion sur le climat…. jusqu’à ce qu’un instituteur britannique s’aperçoive qu’on lui demandait de propager à des enfants des contrevérités énormes et de les influencer aux frais de l’Etat. La Haute Cour britannique lui a donné raison et a relevé au moins 9 erreurs majeures. L’enquête menée par Christopher Monckton, collaborateur du Premier Ministre britannique, a fini par lister les 35 erreurs du film !...qui insistait sur le carbone... Par hasard, au même moment, Al Gore initiait un fructueux business de certificats carbone qui lui a permis de devenir dès 2009 le premier milliardaire du carbone, avec l’appui de Goldman Sachs et de Kleiner Perkins.
Des calculs sans données ?
L’affaire du Climategate sur les manipulations des théories du climat relayée par Wikileaks, n’aurait pas été qualifiée de plus gros scandale scientifique du siècle si les éléments contenus avaient été faciles à démonter. On ne peut parler d’offensive des « climatosceptiques » ou de complot, alors que des statisticiens et mathématiciens de haut niveau, notamment canadiens, ont fait voler en éclat les méthodes utilisées par un des responsables Michael Mann, en démontrant qu’elles étaient fausses. Les membres du Giec ont refusé de leur donner les données initiales qui auraient permis de leur donner raison. Un modélisateur du Giec, le Dr Latif, reconnaissait déjà en 2009 à la conférence mondiale Météo WCC3 qu’un refroidissement est aussi probable dans les 20 prochaines années.
Les experts et le ridicule ne font pas bon ménage
Les experts scientifiques indépendants ne peuvent exister depuis la démonstration cruelle et radicale de Sokal et Bricmont en 1997, qui ont réussi à publier un article farci d’erreurs volontaires dans une revue scientifique de haut niveau avec comité d’experts. L’historien Vidal Naquet avait déjà listé en 1979 les erreurs colossales de plusieurs siècles dans les ouvrages de Bernard Henri Levy, sans parler de ses pompeuses citations récentes de Jean Baptiste Botul, un auteur… qui n’a existé que dans un canular… !