Les sports de courses automobiles sont régulièrement pointés du doigt alors que des efforts globaux sont demandés pour limiter les émissions de CO2. Covoiturage et restrictions de circulations d’un côté alors que de gros engins traversent des étendues sauvages en toute impunité : le paradoxe est trop visible et oblige les organisateurs du Paris-Dakar à annoncer des mesures pour limiter l’impact environnemental de l’événement.
C’est une affaire de symbole plus que de poids dans la balance écologique. Alors que de plus en plus de grandes villes compliquent la vie des travailleurs en optant pour les restrictions de circulations lors des pics de pollution, le principe même des sports automobiles peu gêner. Les gros cylindrés qui s’élancent pour le plaisir des fans sur des circuits ou dans la nature ont beau peser peu sur l’ensemble des émissions, dans un contexte d’efforts général de limitation des émissions ils font tache.
Le Paris-Dakar est en l’espèce un cas d’école et essuie de nombreuses critiques. « Le Dakar part avec un handicap lié à ses années africaines. Cela fait huit ans que nous faisons de la compensation carbone, que nous investissons de l’argent dans des projets durables, labellisés. Mais beaucoup de personnes qui ne portent pas la compétition dans leur cœur s’en moquent éperdument. Nous, nous avons la satisfaction de faire quelque chose de bien, mais je ne suis pas sûr que cela intéresse beaucoup les gens » se défend dans Le Monde le patron du rallye qui se tient désormais en Amérique du Sud.
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