La croissance du PIB de l’OCDE à 0,7% au quatrième trimestre 2016

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Par OCDE Publié le 6 avril 2017 à 13h58
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0,4%La croissance en France a été de 0,4 % au quatrième trimestre 2016.

Le PIB réel de la zone OCDE a progressé de 0,7% au quatrième trimestre de 2016, comparé à 0,5% au trimestre précédent, selon des estimations provisoires1. L’investissement et la consommation privée ont été les plus grands contributeurs à la croissance de l’OCDE avec 0,3 et 0,5 point de pourcentage respectivement (en hausse par rapport à 0,0 et 0,3 au trimestre précédent).

Sur l’ensemble de l’année 2016, le PIB annuel de l’OCDE a progressé de 1,8%, grâce à la consommation privée principalement (qui a contribué 1,4 point de pourcentage) et dans une moindre mesure par la consommation des administrations publiques et l’investissement (contribuant 0,3 point de pourcentage chacun). Les exportations nettes et le déstockage ont tiré la croissance annuelle de l’OCDE vers le bas de moins 0,1 point de pourcentage chacun.

Les moteurs de la croissance du PIB ont été différents dans les Sept grandes économies.

Au Royaume Uni, le PIB a augmenté de 0,7 % (en hausse par rapport à 0,5 %). Un déstockage important au quatrième trimestre (qui a contribué moins 1,6 point de pourcentage, par rapport à 1,2 point de pourcentage au trimestre précédent) a été plus que compensé par une forte reprise du commerce extérieur (1,7 point de pourcentage, en hausse par rapport à moins 1,4). La consommation privée a ajouté 0,4 point de pourcentage supplémentaire (en légère baisse par rapport à 0,5 au trimestre précédent).

Au Canada, la croissance du PIB a ralenti à 0,6% (en baisse par rapport à 0,9 au trimestre précédent), reflétant principalement le déstockage (qui a contribué moins 0,7 point de pourcentage, comparé à 0,4 au trimestre précédent). La contribution de l’investissement a aussi baissé significativement (moins 0,3 point de pourcentage, en baisse par rapport à 0,0). Ces contributions négatives ont été partiellement contrebalancées par une forte amélioration du commerce extérieur et par l’augmentation de la consommation des administrations publiques (1,3 et 0,1 point de pourcentage respectivement, en hausse par rapport à 0,3 et moins 0,1).

Aux États-Unis, la croissance du PIB a ralenti à 0,5%, comparé à 0,9% au trimestre précédent, principalement à cause de la contribution négative du commerce extérieur (moins 0,5 point de pourcentage, en baisse après 0,2 au trimestre précédent) et aussi, bien que plus modérément, de la consommation des administrations publiques (0,0, après 0,1). Ces effets ont été partiellement compensés par les contributions positives de la consommation privée (0,6, après 0,5), de la reconstitution des stocks (0,3, après 0,1) et de l’investissement (0,1, après 0,0)

En Allemagne, la croissance du PIB s’est renforcée à 0,4 % (en hausse par rapport à 0,1 % au trimestre précédent), tirée par la consommation privée plus forte, par la consommation des administrations publiques et l’investissement (0,2 point de pourcentage chacun, après 0,1 , 0,0 et 0,0). Ces contributions positives ont été légèrement freinées par les exportations nettes (moins 0,4 point de pourcentage, après moins 0,3).

Le PIB a progressé de 0,4% en France (en hausse après 0,2 % au trimestre précédent), tirée par une augmentation significative de la balance commerciale (0,1 point de pourcentage, après moins 0,6) et par l’augmentation des contributions de la consommation privée et de l’investissement (0,3 et 0,1 point de pourcentage respectivement, après 0,0chacun).

Au Japon, la croissance du PIB a été stable (à 0,3 %). Les contributions plus faibles des exportations nettes (0,2 point de pourcentage, comparé à 0,4 au trimestre précédent) et de la consommation privée (0,0 point de pourcentage, comparé à 0,2) ont été contrebalancées par de meilleures contributions de l’investissement et de la consommation des administrations publiques (0,2 et 0,1 respectivement après 0,0 chacun au trimestre précédent).

En Italie, la légère décélération de la croissance du PIB (0,2 %, comparé à 0,3 % au trimestre précédent) est due au déstockage et au ralentissement de la consommation privée alors que la consommation des administrations publiques et la balance commerciale ont apporté des contributions positives (0,1 et 0,0 point de pourcentage respectivement, après 0,0 et moins 0,2).

1 Le taux de croissance de l'OCDE a été révisé à la hausse au quatrième trimestre de 2016, reflétant principalement la disponibilité de données plus récentes pour la Turquie.

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L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, en anglais Organisation for Economic Co-operation and Development, OECD) est une organisation internationale d'études économiques, dont les pays membres - des pays développés pour la plupart - ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. Elle joue essentiellement un rôle d'assemblée consultative. L'OCDE a succédé à l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) issue du Plan Marshall et de la Conférence des Seize (Conférence de coopération économique européenne) et qui a existé de 1948 à 1960. Son but était l'établissement d'une organisation permanente chargée en premier lieu d'assurer la mise en oeuvre d'un programme de relèvement commun (le plan Marshall), et, en particulier, d'en superviser la répartition. En 2010, l'OCDE compte 34 pays membres, regroupe plusieurs centaines d,experts dans ses centres de recherche à Paris (le siège est au Château de la Muette) et publie fréquemment des études économiques, analyses, prévisions et recommandations de politique économique et des statistiques, principalement concernant ses pays membres.

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