Les tensions entre l’Occident et la Russie s’enveniment, sur fond d’invasion russe en Ukraine. Les sanctions contre le Kremlin et les oligarques pleuvent, et la Bourse s’affole. Le pétrole a connu un nouveau pic le 2 mars 2022 franchissant la barre symbolique des 110 dollars le baril.
Le prix du baril de pétrole continue d’augmenter
En Bourse, les sanctions prises contre la Russie, censées faire s’effondrer l’économie russe, de l’aveu même du ministre de l’Économie Bruno Le Maire qui a même parlé d’une « guerre économique » le 1er février 2022 avant de modérer ses propos, inquiètent. Les tensions sont au maximum, et le cours du pétrole brut en pâtit : la Russie reste l’un des principaux producteurs de pétrole au monde, et si les sanctions ne frappent que modérément le secteur de l’énergie, le risque de rétorsions de la part de Vladimir Poutine reste entier.
Du coup, le prix du baril de pétrole explose. Le Brent, le pétrole de la Mer du Nord, a clôturé la séance du 1er mars 2022 au-dessus des 100 dollars… mais les échanges dans la nuit ont continué de faire grimper le prix. Le 2 mars 2022 vers 6 heures du matin, le prix du baril de Brent a atteint le seuil des 110 dollars, du jamais vu depuis juin 2014.
Le WTI au-dessus des 108 dollars, un record depuis 2011
Le WTI, le pétrole américain, a connu la même tendance haussière que le Brent, ce qui est loin d’être étonnant. Moins cher que le pétrole de la Mer du Nord, le pétrole américain a toutefois réduit l’écart atteignant, le 2 mars 2022 au petit matin, 108,50 dollars le baril. Un niveau de prix qui laisse transparaître l’inquiétude ambiante.
Contrairement au Brent, pour lequel il suffit de remonter à 2014 pour retrouver un niveau de prix similaire, le prix du baril de pétrole WTI n’avait pas été aussi élevé depuis avril 2011. Le baril de WTI affichait, le 1er avril 2011, 113 dollars, en baisse.