La croissance du PIB réel de la zone OCDE s’est légèrement ralentie à 0,5% au troisième trimestre de 2015, par rapport à 0,6% au trimestre précédent. La consommation privée a été de nouveau le principal facteur de croissance globale avec une contribution de 0,4 point de pourcentage, suivie de l’investissement et de la consommation des administrations publiques contribuant chacun 0,1 point de pourcentage. La contribution des exportations nettes à la croissance du PIB a été négligeable alors que le déstockage a réduit la croissance du PIB de 0,1 point de pourcentage.
Parmi les Sept grandes économies, les évolutions ont été plus diversifiées.
Au Canada la croissance du PIB est devenue positive (0,6%), principalement grâce à la contribution positive des exportations nettes (1,0 point de pourcentage) mais les contributions négatives du déstockage, de l’investissement et de la consommation des administrations publiques ont atténué cet impact.
Aux États-Unis, les contributions positives de la consommation privée (0,5 point de pourcentage) et de l’investissement (0,2 point de pourcentage) ont été les principaux moteurs de la croissance globale du PIB (0,5%). Ces contributions positives ont été partiellement contrebalancées par les contributions négatives du déstockage et des exportations nettes (moins 0,2 et moins 0,1 point de pourcentage, respectivement).
En revanche, en Royaume-Uni, la reconstitution des stocks a contribué 0,7 point de pourcentage à la croissance globale du PIB (0,4%), suivie de la consommation privée (0,5 point de pourcentage). Avec moins 1,0 point de pourcentage, les exportations nettes ont contribué négativement à la croissance économique de manière très significative.
En Allemagne, la consommation privée a été le principal contributeur à la croissance du PIB (0,3%), avec 0,3 point de pourcentage, suivie par la consommation des administrations publiques et du déstockage (0,2 point de pourcentage chacun). Comme pour le Royaume-Uni, les exportations nettes ont réduit la croissance du PIB, de 0,4 point de pourcentage.
En France, la reconstitution des stocks a été le principal facteur de la croissance globale du PIB (0,3%), avec 0,7 point de pourcentage, la consommation privée et la consommation des administrations publiques apportant de modestes contributions positives Les exportations nettes ont réduit la croissance du PIB, de 0,7 point de pourcentage.
En Italie, le PIB a progressé de 0,2%, avec des contributions positives provenant principalement de la consommation privée et de la consommation des administrations publiques (0,3 et 0,2 point de pourcentage, respectivement) alors que les exportations nettes ont contribué négativement (moins 0,4 point de pourcentage).
Au Japon, la croissance du PIB est devenue positive (0,3%), avec de modestes contributions de toutes les composantes de la demande du PIB excepté le déstockage qui a légèrement tiré la croissance du PIB vers le bas de 0,2 point de pourcentage.