Les bonnes nouvelles ne sont pas si nombreuses pour le gouvernement, qui va pouvoir se réjouir de la place de la France dans le classement du Forum économique mondial.
Même place, mais des efforts encourageants
Certes, l'Hexagone pointe à la 23ème place des pays les plus ouverts au monde des affaires, soit… à la même position que l'an dernier. Mais le Forum économique mondial a décerné plusieurs bons points encourageants pour l'avenir à moyen terme. La France a ainsi cessé de perdre des places, le pays n'ayant cessé de dégringoler depuis quatre ans.
La plus grande flexibilité offerte aux employeurs suite à la signature de l'accord pour la compétitivité et la sécurisation de l'emploi en début d'année permet au pays de gagner dix places dans la catégorie de l'efficacité du marché du travail. Le fameux « choc de simplification », dont les premières mesures entreront en vigueur ces prochaines semaines, ainsi que les dispositions du pacte de responsabilité, sont également en mesure d'améliorer le climat des affaires.
Derrière l'Allemagne et la Grande-Bretagne
Les atouts de l'Hexagone demeurent plus que jamais d'actualité : enseignement scolaire, infrastructures, attrait de la population pour les nouvelles technologies grâce à un environnement très concurrentiel, culture des affaires ( « hautement sophistiquée » d'après le Forum)… Tout cela contribue à nourrir un écosystème très favorable à l'innovation.
Tout n'est évidemment pas rose. Le déficit budgétaire reste important, tout comme la pression fiscale — bien que les mesures du pacte de responsabilité n'aient été prises en compte. Malgré tout, et même si la France se trouve derrière la Grande-Bretagne et l'Allemagne, le pays donne l'impression de vouloir se relancer… du moins, il commence à s'en donner les moyens.