Il y a la guerre en Syrie et en Irak, une crise mondiale qui n'en finit pas de tirer en longueur et... la mobilisation internationale pour lutter contre le réchauffement climatique. 125 chefs d'Etat ou de gouvernement sont aujourd'hui à New-York pour préparer un nouvel accord international destiné à juguler la hausse des températures d'ici à 2100, en régulant notamment l'utilisation des énergies fossiles.
Or, le problème du réchauffement climatique induit par l'homme est double. D'un côté, les pays industrialisés doivent accepter de réduire leurs émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre. Si l'Europe joue le jeu, certains pays comme la France étant même en avance sur leurs objectifs, d'autres, comme les Etats-Unis, sont très très en retard. Ou plus exactement, n'ont quasiment rien fait pour réduire leur empreinte carbone. Les Etats-Unis, de taille pourtant comparable à l'Union Européenne, polluent à la louche deux fois plus...
L'autre face du problème, c'est bien entendu les pays émergents, qui n'admettent pas de devoir freiner leur croissance et leur développement au prétexte qu'il serait polluant. D'autant plus que les plus gros (les Etats-Unis) ne montrent pas l'exemple, loin s'en faut. La solution ? Collecter des fonds, pour pouvoir venir en aide financièrement à ces pays, d'un côté pour changer de modèle de développement... mais aussi, de l'autre, pour s'adapter aux conséquences du réchauffement : montée des eaux, désertification....
Le fonds vert pour le climat, (FVC) vise une collecte de 100 milliards d'euros par an, d'ici à 2020. Problème : personne n'a encore mis la main à la poche, à part l'Allemagne, qui a annoncé donner 1 milliard d'euros au dit fonds. Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations-Unies, espère convaincre, outre des Etats, des grands groupes industriels et de grosses fortunes de donner pour le FVC. On sait déjà que certains devraient commencer par annoncer changer de stratégie d'investissement, renonçant à placer leur argent ou à investir dans des entreprises et des activités polluantes.
Après le sommet de New-York, un autre est prévu en décembre à Lima, puis, l'an prochain, à Paris, où l'accord international devrait être signé. Devrait...