Après une bonne période d’augmentation, le nombre d’abonnés à Autolib diminue pour atteindre à peine 103 500 actifs. Une tendance qui fait grincer des dents alors que le mode de fonctionnement de délégation de service public coûte de plus en plus cher pour la collectivité.
Fin 2016, il y avait environ 110 000 abonnés actifs à l’année pour le service Autolib. En septembre, si l’on en croit les chiffres publiés par Le Parisien, ils ne sont plus que 103 500 en septembre 2017. La tendance négative inquiète d’autant plus que le modèle économique est la cible de nombreuses critiques depuis sa mise en place il y a six ans.
« Le groupe Bolloré gère Autolib » jusqu'en 2023, dans le cadre d'une délégation de service public. Il a conçu les véhicules électriques Bluecar, vitrines de sa technologie de batteries, utilisés pour ce service pionnier de l'autopartage lancé en 2011. Il s'est engagé à couvrir les pertes cumulées, jusqu'à 60 millions d'euros, à l'échéance du contrat. Bolloré avait cependant prévenu en début d'année que la prévision de pertes cumulées atteignait désormais 179 millions d'euros. Mais, selon le syndicat mixte, qui compte une centaine de communes adhérentes, dont Paris, les pertes pourraient atteindre jusqu'à 250 millions d'ici à 2023 » rappelle le site du magazine Le Point .
Lire la suite sur RSE Magazine