La grande banque suisse UBS vient d’annoncer un nouveau système de tarification, qui abaisse le seuil d’application des taux négatifs de 500 000 à 250 000 francs.
UBS taxera donc ses clients disposant de sommes dépassant 250 000 francs qui se verront désormais prélever par année des frais de 0,75 % pour le franc ou 0,6 % pour l’euro.
Le taux est donc négatif de 0.75 % ou de 0.60 % si l’on détient de l’euro sur son compte en banque.
« UBS précise ne pas avoir l’intention « d’appliquer des intérêts négatifs aux petits épargnants ou aux entreprises de taille modeste ». Mais cette nouvelle réglementation « peut évoluer le cas échéant », a souligné l’établissement »…
En clair ? Si la situation le nécessite, oui, UBS se réserve le droit de taxer aussi les « petits » comptes, et là encore vous êtes dans un processus progressif et itératif.
Personne ne dit rien, pensez donc avoir 500 000 francs suisses ou euros sur son compte faut être riche ! Bien fait pour eux. Je ne les plaindrais pas ! Puis c’est aujourd’hui 250 000 francs. C’est encore beaucoup d’argent 250 000 francs suisses. On peut encore crier au riche !
Puis ce sera 100 000 francs, puis cela finira à 10 000 francs et aussi à 10 000 euros.
En Suisse comme en zone euro.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que les taux négatifs cela signifie que littéralement votre épargne, l’épargne ne vaut plus rien !
Classiquement, les excédents des uns font les emprunts des autres, traditionnellement l’épargne des uns, financent les crédits des autres et le prix de cette épargne est fixé par l’offre d’argent et la demande d’argent des acteurs économiques !
Dans notre nouveau monde, les banques centrales financent à taux négatifs les banques qui le demandent à volonté ou presque.
Notre épargne ne sert donc à rien aux banques.
Au contraire, notre épargne devient un problème qui « coûte » aux banques.
Grand Reset, austérité, ou taux négatifs ?
Lundi je vous parlais dans ma vidéo du JT du grenier de la grande hésitation entre le grand reset et une politique d’austérité prônée notamment par Mario Draghi dans son rapport.
Allons un peu plus loin aujourd’hui.
La seule manière de rendre un peu plus supportable une politique d’austérité, serait d’aller plus loin dans les taux négatifs et d’implémenter dans l’économie des taux d’intérêt « profondément » négatifs. Tout est prêt. Tout a déjà été prévu et je vous invite à voir ou revoir ces deux vidéos complémentaires pour alimenter vos réflexions.
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !