Les cryptomonnaies vont durer, comme internet, mais il y aura une sélection naturelle… comme pour les valeurs dot.com.
Dans les années 1990, personne ne prenait Internet au sérieux
Aujourd’hui j’entends trop de gens vanter des cryptomonnaies qui sont de pures arnaques… Je vois trop de gens négocier ces cryptomonnaies comme s’il s’agissait de titres spéculatifs…
Ce n’est pas ce qu’elles sont. L’avènement des cryptomonnaies s’inscrit dans une tendance vieille de 3 000 ans qui veut que la monnaie évolue. Ce n’est pas une mode. Mais des investisseurs irrationnels se jettent dessus et considèrent cela comme le dernier investissement à la mode. Ils vont se brûler les ailes s’ils restent dans cette optique.
Cela me rappelle quelque chose. Nous avons déjà vécu tout cela en 1997 : les gens spéculaient sur des actions liées à Internet et sur toute société en « .com ». C’était pénible à observer.
Vous savez pourquoi ? Parce que moi aussi, j’achetais ces actions. J’ai retenu la leçon. J’ai démarré ma première société internet en 1995. Mon travail consistait à convaincre les entreprises qu’il leur fallait des sites internet et que c’était moi qui allais les créer.
Les gens ne se rendaient pas compte que l’internet n’était pas qu’une mode. Il a fallu convaincre des entreprises comme American Express ou Time Warner qu’il fallait qu’elles créent un site internet, que c’était l’avenir et qu’elles devaient avoir un site.
Internet n’allait pas disparaître – il a continué de se développer pour évoluer vers l’internet mobile et, à présent, l’internet des objets. Il se développe encore. Mais les arnaques ont été éliminées. Tous ceux qui en faisaient partie ont fait faillite. C’est la même chose, avec les cryptomonnaies. Il s’est avéré qu’internet avait créé une opportunité.
Posez-vous la question suivante : quelle est la demande en faveur de monnaie ? La demande en faveur de monnaie dépasse les 36 800 milliards de dollars. C’est le volume de devises en circulation (pièces, billets et comptes de dépôt à vue). Si l’on ajoute les comptes rémunérés, comptes à terme et comptes épargne, on arrive à plus de 80 000 milliards de dollars.
Les cryptomonnaies règlent les problèmes posés par les monnaies « normales ». Elles règlent les problèmes de sécurité, confidentialité, contrefaçon, les doubles paiements, le contrôle centralisé, les risques d’inflation et de manipulation, etc.
La cryptomonnaie est une évolution naturelle de la monnaie
La monnaie existe depuis, disons, des centaines de milliers d’années. Mais demandez à 10 personnes dans la rue ce qu’est la monnaie : je vous garantis que vous obtiendrez 10 réponses différentes (on peut dire la même chose aussi bien du bitcoin que de la blockchain, mais nous allons y venir).
Voici une bonne réponse, cette définition, offerte par Yuval Harari, qui décrit la monnaie comme une histoire : « En fait, la monnaie est la meilleure histoire jamais inventée et racontée par les humains, car c’est la seule à laquelle tout le monde croit ».
Les cryptomonnaies sont de véritables « monnaies » qui correspondent à ma philosophie de se prendre en main. Elles correspondent à ma philosophe, celle qui sous-tend toutes les idées et secteurs dont j’ai parlé au fil des ans et dont je parle dans ma lettre. Chaque chose sur terre suit une trajectoire évolutionniste l’argent n’y échappe pas. J’évoque souvent la tendance évolutionniste inhérente à toute chose sur terre : du théisme (on croit qu’une force supérieure va régler nos problèmes) à l’humanisme (on croit que les humains vont régler nos problèmes) au dataisme (on croit que les données résoudront nos problèmes).
Mais à présent, si l’on observe les tendances et les problèmes propres à la monnaie – du troc aux métaux précieux, en passant par les monnaies contrôlées par le gouvernement, jusqu’à la situation actuelle – on voit bien que la demande en faveur d’une monnaie basée sur les données résout des problèmes cruciaux.
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