La protection des données a toujours été un engagement implicite venant des entreprises plus qu'une obligatation. Les entreprises qui ont accès aux informations de leurs clients les gardent généralement dans un endroit sûr afin de protéger leur vie privée. Cependant, ces dernières années, les français ne se sentent plus en sécurité du fait de ne pas disposer d'une législation appropriée pour protéger leur vie privée en ligne.
Les réseaux sociaux et les plateformes en ligne sont de plus en plus contrôlées. Il y a peu de temps, une nouvelle législation a été adoptée afin de lutter contre la pornographie juvénile, le terrorisme, la discrimination, la haine, la violence et tout ce qui nie le crime contre l'humanité ou les contenus déshumanisants. Étant donné que certains de ces contenus sont plus sensibles que d'autres tels que ceux associés à la pornographie impliquant des enfants et au terrorisme - la nouvelle loi en France n'accorde aux sociétés et entreprises affiliées que la suppression du matériel incriminé dans l'heure ou des amendes pouvant aller jusqu'à 1,25 million d'euros.
La fin de la liberté d'expression en France?
Bien que cette loi vise à protéger les victimes ciblées, les défenseurs des droits à la vie privée numériques craignent que cette nouvelle loi offre une possibilité d'abus. Selon La Quadrature du Net, cela signifie que les partis politiques pourraient utiliser ces nouvelles mesures à leur avantage et « censurer Internet » d’une certaine manière.
À juste titre, les français pourraient avoir à s'inquiéter de cette loi. Bien qu'elle serve avant tout à protéger des abus et à nettoyer Internet des contenus malveillants, elle pourrait également être utilisée à des fins différentes par les autorités par exemple contre des individus ou organisations qui publient des propos hostiles.
Les discours haineux et nuisibles doivent être réglementés
Malgré cette crainte, l'Assemblée nationale a recueilli 355 voix en faveur de la loi, avec seulement 150 voix contre et 47 membres s'abstenant de voter. Des statistiques qui montrent que les députés se positionnent en faveur d'une surveillance étroite d'Internet. Le propriétaire de Facebook a également pesé dans la balance. Il est admis que nous disposons de trop de liberté d'expression et que les plateformes doivent exercer leur contrôle sur les accès afin de s'assurer que la communauté en ligne reste transparente et honnête.
Un droit à l'oubli
En 2019, la France a mené une bataille contre Google concernant le droit à l'oubli. L'Hexagone en faveur d'une meilleure confidentialité et d'un plus grand contrôle des données, souhaitait que les informations non pertinentes contenant des informations personnelles soient supprimées des résultats de recherche du géant américain et de sa base de données internationale. Toutefois, cela ne convenait pas à l'équipe de Google, qui de fait, devait également supprimer des informations de ses autres moteurs de recherche à l'échelle mondiale. De son côté, Google cherchait à limiter la portée géographique du droit à l'oubli.
Le plus haut tribunal d'Europe a donc limité la portée de la loi historique sur la confidentialité en ligne en restreignant la capacité des personnes à contrôler les informations disponibles à leur sujet sur Internet. La Cour de justice des Communautés européennes a jugé que la règle de confidentialité ne pouvait pas être appliquée en dehors de l'Union européenne. Dans une autre décision, la cour a déclaré que le droit à la liberté d'expression et d'information doit être soigneusement pesé avant de supprimer les liens liés à certaines catégories de données personnelles. Ce type de censure peut toutefois être contourné en utilisant Meilleur VPN ou tout autre service VPN pour contourner l'interdiction. Le VPN permet de protèger le trafic web privé des interférences, de l'espionnage et de la censure. De plus, les citoyens peuvent facilement accéder aux informations interdites au moment où ils quittent le pays.