Il fait chaud, et cela a un impact sur l’économie française. Elle n’avait pas besoin d’une vague de chaleur pour tourner au ralenti !
La productivité et les revenus fondent
Et si la croissance du PIB dépendait aussi des températures ? D’après une étude du très sérieux MIT – le Massachusetts Institute of Technologie, basé à Boston aux Etats-Unis –, les variations de température ont bel et bien une influence directe sur l'activité économique.
D’après l’équipe de chercheurs, la température a un impact sur la productivité : elle baisse environ de 1,5 à 1,7% par degré supplémentaire au-delà de 15° et par jour. Ainsi que sur les revenus : quand la température annuelle moyenne augmente de 1°, le revenu par tête baisse de 1 à 2%.
En France, on estime que 70% des entreprises sont sensibles à la météo, selon les chiffres de Climpact, qui étudie et prévoit l'impact de la météo sur le comportement d'achat des consommateurs. Pourquoi ? Car le temps qu’il fait est susceptible d’influencer le comportement de leurs clients.
Ainsi le beau temps est souvent synonyme de bonnes affaires pour les commerçants. Sauf qu'un épisode de chaleur trop forte, ou trop long, produit l'effet inverse.
0,1% de PIB en moins
Un rapport du Sénat de 2004 sur "La France et les Français face à la canicule de 2003" estimait que la canicule a coûté de 15 à 30 milliards d'euros, soit 0,1 à 0,2 % du PIB.
Bref, une météo conforme aux normales saisonnières est encore ce qu’il y a de mieux pour l'économie !