Cette année, le D-Day tombe… le 29 juillet, soit demain ! Il s’agit du jour dit de libération fiscale, c’est-à-dire celui à partir duquel vous commencez à travailler pour vous-même en conservant l’argent gagné lors de votre dur labeur. Fini de reverser l'intégralité de vos salaires à la collectivité !
209 jours pour l'Etat, le reste pour soi
En 2015, le salarié moyen français doit donc travailler 209 jours pour financer la dépense publique. C'est un jour de plus que l'an dernier, et trois de plus qu'en 2010, comme l’a calculé l'institut économique Molinari de concert avec le cabinet Ernst & Young.
Pire, c’est la France qui détient (certes avec la Belgique, dont les contribuables ne seront "libérés" de leurs obligations fiscales que le 6 août) le pire record en la matière parmi les 28 pays de l'Union Européenne. Ainsi les Français sont libérés un mois et demi plus tard que la moyenne des Européens.
Mieux payé mais plus taxé
En France, les prélèvements obligatoires (autrement dit les charges sociales, l'impôt sur le revenu ou encore la TVA) représentent 57,53% du salaire, contre 45,19% dans l'Union Européenne.
Certes le salarié moyen français est un des mieux payés (55.805 euros) du continent, mais il est aussi l’un des plus taxés (32.103 euros).