A l'occasion des Journées de l'Economie (JECO) qui se déroulent à Lyon du 13 au 15 octobre 2015 un sondage a été réalisé sur la passion des Français envers l'économie. Un sujet qui est partout des débats du gouvernement à leur propre portefeuille. Et dans leur portefeuille, justement, jamais assez remplis de billets de banque, quasiment la moitié des Français semblent être nostalgiques du Franc.
L'Europe : fondamentale mais tout de même
Selon le sondage mené par les JECO, 39% des Français pensent que l'euro pourrait être remis en cause tout comme la participation à l'Union Européenne par un des pays fondateurs de la CECA (ce qui est le cas de la France). En somme, alors que l'UE a tout fait pour faire rester la Grèce, ils estiment possible que la France sortent.
D'autant plus que si le sujet de l'euro semble délicat, la Politique Agricole Commune, elle, peut être remise en cause pour 75% des Français. L'Europe à 28 également (67%) tout comme le Parlement Européen (53%). L'Union Européenne semble perdre de son influence auprès des habitants de l'Hexagone alors qu'elle continue d'être pointée du doigt comme la seule responsable de tout ce qui arrive.
L'amélioration de l'économie ce n'est pas pour maintenant
Pour le futur les Français voient noir selon ce sondage : 36% des Français estiment que l'économie de la France va se dégrader dans les 12 mois. 48% des sondés pensent que rien ne changera et seuls 15% voient du mieux à l'horizon de l'Hexagone. Mais pur l'Union Européenne dans sa totalité ce ne sont pas moins de 45% des Français qui prédisent une dégradation de l'économie dans les douze mois à venir.
La raison de ce pessimisme ? Le manque de réformes structurelles : pour 77% des Français il faudrait alléger les normes et les règles qui encadrent l'activité économique.
Du coup la confiance dans les politiques chute
Mais quand il s'agit d'économie les Français savent vers qui se tourner pour avoir les informations : les journalistes et les économistes (31% et 30% respectivement). Les banquiers, eux, ne sont écoutés que par 5% des Français tandis que ce que disent les politiques entre par une oreille et sort par l'autre : seuls 2% des Français leur font confiance.