Volkswagen : Non pas un mais deux logiciels fraudeurs installés ?

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 12 octobre 2015 à 7h42
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@shutter - © Economie Matin
45 MILLIARDS €Selon Crédit Suisse les réparations des véhicules Volkswagen coûteront environ 45 milliards d'euros au groupe (hypothèse la plus probable).

L'existence du logiciel fraudeur sur les véhicules du groupe Volkswagen (toutes marques confondues) n'est plus un secret : le groupe a avoué et a déclaré que 11 millions de véhicules dans le monde sont concernés. Sauf que selon les révélations du New York Times il pourrait y avoir un second logiciel... du moins, on sait qu'il existe, mais les autorités ne savent pas encore à quoi il sert.

Un deuxième logiciel installé par Volkswagen

Les autorités américaines le savent désormais et ce depuis jeudi 8 octobre 2015, soit depuis l'audition de Michael Horn, ancien patron de Volkswagen aux Etats-Unis, au Congrès : il existe un deuxième logiciel installé sur les véhicules Diesel du groupe de Wolfsburg. Un logiciel dont les autorités ignoraient là aussi l'existence.

C'est le New York Times qui dévoile ce qui pourrait être la suite (et un nouveau chapitre) du scandale Volkswagen. Ce logiciel s'appelle Auxilliary Emissions Control Device (AECD) et est relié, comme le logiciel fraudeur, aux émissions des moteurs.

Un simple contrôle ou une nouvelle tentative de fraude ?

A priori ce nouveau logiciel pourrait n'être qu'un logiciel de contrôle des émissions comme il y en a beaucoup. Et il ne concernerait que les nouveaux véhicules Diesel du groupe, pas encore mis sur le marché, dont la vente a été suspendue. Le temps pour les autorités concernées, américaines et canadiennes, de réaliser les contrôles nécessaires.

Sauf que si Volkswagen ne l'a pas déclaré correctement, comme certains le supposent, ce logiciel pourrait être un nouveau logiciel fraudeur. Auquel cas ce serait une nouvelle accusation de tentative de fraude qui pendrait au nez du groupe de Wolfsburg et un nouveau scandale.

Sachant que la confiance des clients ne sera pas facile à reconquérir et que désormais les autorités du monde entier vont tout contrôler chez Volkswagen (sans compter les milliards que coûteront les réparations des véhicules concernés par le logiciel fraudeur et les diverses amendes) ce serait un nouveau coup dur pour le premier constructeur automobile du monde...

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Paolo Garoscio

Rédacteur en chef adjoint Après son Master de Philosophie, s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio