Le e-commerce va encore une fois faire des étincelles à Noël : les Français devraient se tourner massivement vers ce nouveau mode de consommation. D'une part pour la praticité et d'autre part à cause de la psychose liée aux attentats du 13 novembre 2015. Ces derniers pourraient néanmoins avoir l'effet inverse et conduire à une chute de la consommation au niveau national.
Une hausse de 15% du marché en 2015 ?
La Fevad, la Fédération de l'e-commerce, a dévoilé ce mercredi 18 novembre 2015 ses prévisions pour 2015 et surtout pour la période de Noël, stratégique, où les promotions se multiplient. Malgré les attentats du 13 novembre les projections pour le secteur n'ont pas été changées : les professionnels s'attendent à une augmentation du marché de 15%. Pour la seule période de Noël c'est un chiffre d'affaires de 13 milliards d'euros en hausse de 13% qui est espéré.
Cette croissance à deux chiffres n'est pas une nouveauté pour le e-commerce. Les Français font de plus en plus leurs achats sur Internet et le secteur devrait enregistrer un chiffre d'affaires de 65 milliards d'euros en 2015. La Fevad prévoyait initialement 62,4 milliards de chiffre d'affaires pour cette année mais le secteur connait une croissance plus forte que prévu. Une croissance qui pourrait recevoir un boost malgré elle.
La psychose de Daesh va-t-elle propulser les ventes sur Internet ?
Les événements tragiques du 13 novembre 2015 auront sans aucun doute une conséquence sur le e-commerce. Mais il est difficile à ce jour de savoir si l'impact sera positif ou négatif.
La période de Noël bat son plein et les Français sont sous le choc : le mouvement de panique aux Galeries Lafayette de Paris ce mercredi 18 novembre 2015 en fut la preuve. La réaction la plus simple serait donc de se tourner vers les achats sur Internet afin d'éviter les foules et donc les lieux qui sont potentiellement des cibles.
Mais, inversement, le climat pourrait peser sur l'envie d'acheter. L'impact des attentats serait alors négatif, tous secteurs marchands confondus. Cette hypothèse, toutefois, ne semble pas crédible : malgré le choc, les fêtes de Noël restent un événement majeur dans la vie des ménages qui devraient célébrer comme d'habitude.