Le 8 octobre dernier a eu lieu le très attendu sommet Afrique-France, qui se voulait une révolution en matière de coopération et d’échanges entre la France et ce continent avec lequel elle partage tant de liens historiques (et pas toujours des plus reluisants). Le but, affiché par la place des mots dans l’appellation du sommet 2021, où l’Afrique prenait enfin la première place, était de repenser la dynamique et la collaboration des différents acteurs sur le terrain.
Malheureusement, les discours ne sont pas souvent suivis des actions promises et nous attendons de vraies preuves de la sincérité d’un désir de partenariat équitable.
Le territoire africain est depuis des décennies pillé par les multinationales occidentales, et la France ne fait pas exception. L'exploitation de l'Afrique pour ses matières premières, sans respect pour les droits fondamentaux – un paradoxe symbolique venant de la France, « pays des droits de l’homme » - ou de la sauvegarde de l’environnement est devenue l’un des enjeux les plus importants de notre présent, tant d'un point de vue économique qu’éthique.
Notre système économique actuel n'est toujours pas capable de regarder au-delà du court terme, et jusqu’ici les différentes puissances économiques ont toujours préféré tirer le meilleur parti d'un territoire sans penser à son avenir. Pourtant, il est tout à fait possible de repenser ce système et d’y inclure durablement l’Afrique.
Prenons exemple sur Franco Favilla, fondateur et PDG de Seasif Holding, cette multinationale active dans divers secteurs de produits et de services et notamment dans l’extraction et la commercialisation de l'or et du pétrole, tout en refusant de participer à l’exploitation de l’Afrique.
Franco Favilla nous décrit une Afrique ravagée par les grandes puissances mondiales qui s’y affrontent pour assurer la maîtrise des matières premières. « Cet affrontement est mené sans respect pour l'environnement, et donc pour la santé des peuples africains, et les gouvernements nationaux n'ont souvent pas eu la force économique ou politique pour s'y opposer. », dénonce-t-il pour mieux nous éclairer sur ce qui se passe réellement dans ce continent.
L'Afrique est vendue depuis des décennies, dans le silence complice de l'Occident.
« Pour cette raison, nous, le groupe Seasif, avons lancé un nouveau programme de traçabilité économique et de durabilité en Afrique que je considère comme révolutionnaire, car entièrement basé sur la durabilité et la traçabilité et dans le plein respect des droits de l'homme. », nous explique Franco Favilla.
Seasif accompagne les entreprises locales dans l'extraction et la transformation des matières premières, en veillant à ce que toute la chaîne de production soit verte, et que les ressources économiques déployées soient propres. D'autre part, ils travaillent aux côtés des gouvernements nationaux pour garantir qu'ils vendent eux-mêmes les matières premières directement sur les marchés primaires. (ou D'autre part, ils travaillent aux côtés des gouvernements nationaux pour garantir que les matières premières soient vendue directement sur les marchés primaires par les pays africains eux-mêmes.
De nombreuses nations y ont déjà adhéré, notamment dans la zone centrale du continent.
Pour Franco Favilla une chose est sûre : « Traçabilité et durabilité sont les seules formules possibles pour rendre le continent africain indépendant d'un point de vue économique. »
Dire qu’il suffit d'avoir une véritable vision à long terme, comme le groupe Seasif, pour comprendre qu'une Afrique développée apportera, à son tour, d'énormes avantages à l'ensemble de l'économie mondiale au cours des prochaines décennies.