La communication des entreprises à l’ère des fake news !

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Par Raphaël Labbé Publié le 9 novembre 2021 à 6h40
Fake News Fausses Informations Coronavirus
@shutter - © Economie Matin
30%30% des Français reconnaissent avoir relayé des Fake News.

Faux communiqués de presse, sites trompeurs imitant les vrais, simulacres de conférence de presse... Des escrocs et des activistes « hackent » désormais la communication des entreprises et usurpent l’identité des dirigeants. Leurs motivations ? Manipuler le cours des sociétés cotées pour gagner de l’argent ou attirer l’attention sur leur cause par tous les moyens.

On se souvient de l’onde de choc qu’a créée l’affaire Vinci-Bloomberg dans le monde des médias et de la finance. En 2016, l’agence de presse Bloomberg avait relayé un faux communiqué de Vinci, annonçant une révision des comptes du groupe pour des irrégularités « très graves », ce qui avait fait chuter le cours de Vinci de 18 % en quelques minutes. L’agence de presse a été condamnée par l'AMF (Autorité des Marchés Financiers), en première instance et ensuite en appel, à payer une amende de plusieurs millions d’euros. Jusqu’où les médias sont-ils responsables des fausses informations qu’ils relaient ?

De nombreuses entreprises ont été victimes de ces actions de désinformation, comme Blackrock, Softbank ou Samsung.

Il y a quelques semaines, c’était au tour de Walmart, le géant américain de la distribution, d’être victime d’un faux communiqué, publié sur la plateforme de diffusion GlobeNewswire. Cette dépêche annonçait un nouveau service de paiement en ligne pour les clients de Walmart… en Litecoin. En quelques minutes, le cours de la crypto monnaie a bondi de 32 %, de 175 à 231 dollars. En utilisant un « wire », les hackers spéculateurs ont une fois de plus montré l’impact de la communication et sa fragilité face aux cyber-menaces.

Les réseaux de diffusion (wires et agences de presse) qui font circuler l’information financière ne sont pas toujours au niveau de sécurité nécessaire pour protéger les intérêts des différentes parties prenantes et surtout des actionnaires des entreprises dont l’information a été manipulée.

Avec cette opération de « pump and dump » les hackers ont propulsé le cours du Litecoin. En quelques minutes ils ont engrangé des millions et ne seront probablement jamais retrouvés. Walmart et GlobeNewswire ont réagi rapidement mais moins vite que les marchés.

Beaucoup d’entreprises ne sont pas préparées face aux fake news financières. Il existe pourtant des solutions technologiques permettant de prévenir ces attaques.

En utilisant Wiztrust la plateforme de certification de l’information dans la blockchain, les sociétés cotées peuvent protéger leurs actionnaires et les médias de la désinformation financière. Wiztrust protège plus largement les marchés contre les hackers qui profitent de l’accélération de l’information pour manipuler les cours et s’enrichir à bon compte.

Il est légitime de penser que c’est aussi la responsabilité des entreprises d’adopter de bonnes pratiques, de lutter contre la désinformation et d’aider les médias à vérifier l’information en temps réel.

Axa, Bouygues, Bureau Véritas, Crédit Agricole, Engie, Gecina, Natixis, Renault, Rubis, Schneider Electric, TF1 et d’autres leaders de la cote se sont réunis autour de Wiztrust pour lutter contre la de?sinformation financie?re. C’est aussi le cas de nombreux établissements financiers non cotés tels que BPCE, MACIF ou Malakoff Humanis.

Aujourd’hui plus de 20% de l’information du CAC 40 est certifiée avec Wiztrust. Chaque jour de nouvelles entreprises cotées en font un standard reconnu et offrent aux investisseurs et aux médias la possibilité de vérifier en temps réel l’authenticité de leurs informations. Wiztrust protège plus de 600 milliards d’euros de capitalisation boursière. De fait Euronext a intégré Wiztrust à ses offres de services et la commercialise en Europe.

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co-fondateur de Wiztopic et de Wiztrust